CA2721432A1 - Procede de conception d'un appareil orthodontique - Google Patents
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Abstract
L'invention concerne un procédé de réalisation d'un appareil orthodontique (1 ) individualisé, comportant des supports (12) fixés sur des dents (13) d'une arcade dentaire d'un patient et un arc orthodontique (11 ). Chaque support (12) est fixé sur une surface d'une dent (13) de l'arcade dentaire par une embase (121 ) dudit support, et l'arc orthodontique (11 ) est fixé auxdits supports dans un logement (123) d'un verrou (122) de chaque support. Le support est réalisé à partir d'une ébauche (50) comportant au moins deux volumes (51, 52), un volume représentatif d'un volume enveloppe d'une embase et un volume représentatif d'un volume enveloppe d'un verrou.
Description
Procédé de conception d'un appareil orthodontique La présente invention appartient au domaine de l'orthodontie. Plus particulièrement, l'invention concerne un procédé de conception d'un appareil orthodontique, ledit support étant personnalisé pour chaque dent d'un patient permettant ainsi l'individualisation de l'appareil orthodontique.
L'orthodontie est une spécialité médicale permettant de corriger les positions des dents d'un système dentaire mal positionnées ou dans le cas de malformation de la mâchoire afin de redonner une dentition fonctionnelle et esthétique.
Un traitement orthodontique consiste à appliquer, au moyen d'un appareil orthodontique, une force sur une ou plusieurs dents d'un système dentaire/dentition de manière à les déplacer progressivement vers une position déterminée pour obtenir un alignement final amélioré des dents.
L'appareil orthodontique est généralement formé par des supports solidaires des dents et un arc orthodontique exerçant des forces sur les dents par l'intermédiaire des supports. Dans une forme actuelle, le plus souvent l'arc orthodontique est maintenu par un logement dans chacun des supports. Un support comporte une embase et un verrou comportant le logement. Le support est fixé sur une surface d'une dent par l'intermédiaire de l'embase. L'arc orthodontique s'étend entre les supports sur des dents adjacentes et exerce une force sur chaque dent pour déplacer les dents individuellement jusqu'à
leurs positions déterminées.
Chaque support de l'appareil orthodontique est fixé sur une surface de la dent correspondante audit support située du coté des lèvres, dite surface vestibulaire (parfois dite labiale), afin de faciliter l'attachement des supports et de l'arc orthodontique et de faciliter l'ajustement dudit arc orthodontique.
De plus en plus souvent, pour des raisons principalement esthétiques, des appareils orthodontiques ont été développés dans lesquels chaque support est fixé sur une surface de la dent correspondante située à l'intérieur d'une
L'orthodontie est une spécialité médicale permettant de corriger les positions des dents d'un système dentaire mal positionnées ou dans le cas de malformation de la mâchoire afin de redonner une dentition fonctionnelle et esthétique.
Un traitement orthodontique consiste à appliquer, au moyen d'un appareil orthodontique, une force sur une ou plusieurs dents d'un système dentaire/dentition de manière à les déplacer progressivement vers une position déterminée pour obtenir un alignement final amélioré des dents.
L'appareil orthodontique est généralement formé par des supports solidaires des dents et un arc orthodontique exerçant des forces sur les dents par l'intermédiaire des supports. Dans une forme actuelle, le plus souvent l'arc orthodontique est maintenu par un logement dans chacun des supports. Un support comporte une embase et un verrou comportant le logement. Le support est fixé sur une surface d'une dent par l'intermédiaire de l'embase. L'arc orthodontique s'étend entre les supports sur des dents adjacentes et exerce une force sur chaque dent pour déplacer les dents individuellement jusqu'à
leurs positions déterminées.
Chaque support de l'appareil orthodontique est fixé sur une surface de la dent correspondante audit support située du coté des lèvres, dite surface vestibulaire (parfois dite labiale), afin de faciliter l'attachement des supports et de l'arc orthodontique et de faciliter l'ajustement dudit arc orthodontique.
De plus en plus souvent, pour des raisons principalement esthétiques, des appareils orthodontiques ont été développés dans lesquels chaque support est fixé sur une surface de la dent correspondante située à l'intérieur d'une
2 bouche du coté d'un palais d'un patient, dite surface linguale.
Un concept généralement utilisé en orthodontie repose sur une configuration de l'arc orthodontique en arc droit. Par arc droit, on entend un arc sensiblement en forme de U plan, semi-elliptique ou parabolique, c'est à dire une courbe régulière plane positionnée par rapport à l'arcade dentaire, parallèle au plan d'occlusion.
L'arc droit n'est pas spécifique à l'arcade d'un patient et présente une forme simple qui peut être réalisée facilement et de façon industrielle, donc à
moindre coût.
Pour une arcade nécessitant un traitement orthodontique, un arc droit préformé ayant la forme désirée de l'arcade en fin de traitement est utilisé.
Lorsqu'un arc droit prédéfini est positionné sur un appareil orthodontique en place sur une arcade, ledit arc droit est partiellement déformé, dans des limites élastiques du matériau constituant l'arc droit, lors de leur insertion dans la gorge de chaque support. Lorsque le traitement est terminé, l'arc est revenu à sa forme initiale du fait que les dents se sont déplacées sous l'effet des efforts exercés par l'arc contraint. En pratique, l'arc droit a une section transversale, rectangulaire, carré ou ronde, et sa courbure est modifiée au fur et à mesure de l'évolution du traitement.
Dans une telle configuration, l'arc orthodontique n'étant pas conçu spécifiquement pour l'arcade d'un patient, ce sont les supports qui sont spécifiquement adaptés à chaque dent d'un patient.
Pour concevoir un appareil orthodontique adapté à chaque dent d'un patient, un procédé connu de conception et de réalisation des supports consiste à réaliser un support intégral (embase et verrou) à partir de modèles numériques d'éléments séparés, un élément représentatif de l'embase et un élément représentatif du verrou, qui sont assemblés numériquement.
Pour parvenir à la réalisation d'un support, le procédé comporte les étapes de :
- représentation numérique de la dentition du patient, - élaboration sous forme numérique de l'embase d'un support sur la
Un concept généralement utilisé en orthodontie repose sur une configuration de l'arc orthodontique en arc droit. Par arc droit, on entend un arc sensiblement en forme de U plan, semi-elliptique ou parabolique, c'est à dire une courbe régulière plane positionnée par rapport à l'arcade dentaire, parallèle au plan d'occlusion.
L'arc droit n'est pas spécifique à l'arcade d'un patient et présente une forme simple qui peut être réalisée facilement et de façon industrielle, donc à
moindre coût.
Pour une arcade nécessitant un traitement orthodontique, un arc droit préformé ayant la forme désirée de l'arcade en fin de traitement est utilisé.
Lorsqu'un arc droit prédéfini est positionné sur un appareil orthodontique en place sur une arcade, ledit arc droit est partiellement déformé, dans des limites élastiques du matériau constituant l'arc droit, lors de leur insertion dans la gorge de chaque support. Lorsque le traitement est terminé, l'arc est revenu à sa forme initiale du fait que les dents se sont déplacées sous l'effet des efforts exercés par l'arc contraint. En pratique, l'arc droit a une section transversale, rectangulaire, carré ou ronde, et sa courbure est modifiée au fur et à mesure de l'évolution du traitement.
Dans une telle configuration, l'arc orthodontique n'étant pas conçu spécifiquement pour l'arcade d'un patient, ce sont les supports qui sont spécifiquement adaptés à chaque dent d'un patient.
Pour concevoir un appareil orthodontique adapté à chaque dent d'un patient, un procédé connu de conception et de réalisation des supports consiste à réaliser un support intégral (embase et verrou) à partir de modèles numériques d'éléments séparés, un élément représentatif de l'embase et un élément représentatif du verrou, qui sont assemblés numériquement.
Pour parvenir à la réalisation d'un support, le procédé comporte les étapes de :
- représentation numérique de la dentition du patient, - élaboration sous forme numérique de l'embase d'un support sur la
3 face linguale de la dent concernée, - sélection d'une représentation numérique d'un verrou parmi une base de données, - mise en place de la représentation numérique du verrou numérique sélectionné sur l'embase du support.
Le support ainsi conçu est un objet numérique correspondant à la fusion de plusieurs objets tridimensionnels (embase et verrou) conçus sur mesure et comportant les prescriptions individualisées pour chaque dent du patient.
L'objet numérique est ensuite exporté sous forme de fichiers numériques vers une machine outil ou autre destinée à la réalisation du support dans un matériau biocompatible conformément à la forme ainsi définie.
Dans ce procédé de fabrication d'un support, seule l'embase est conçue numériquement à partir de la surface de la dent du patient, le verrou provenant d'une base de données et solidarisé ultérieurement à l'embase.
La présente invention propose un procédé de réalisation d'un appareil orthodontique individualisé. Un appareil orthodontique comporte :
- des supports fixés sur des dents d'une arcade dentaire d'un patient, chaque support étant fixé sur une surface d'une dent de l'arcade dentaire par une embase dudit support, - un arc orthodontique fixé auxdits supports dans un logement d'un verrou de chaque support.
Le procédé suivant l'invention comporte une étape de construction d'une représentation numérique de chaque support à partir d'une représentation numérique de l'arcade dentaire désirée en fin de traitement, dite représentation numérique finale de l'arcade dentaire. Suivant le procédé, l'étape de construction de la représentation numérique de chaque support comporte les étapes de :
a - positionner une représentation numérique de l'arc orthodontique par rapport à la représentation numérique finale de l'arcade dentaire, puis b - pour chaque dent de la représentation numérique finale de l'arcade dentaire, positionner une représentation numérique d'un volume
Le support ainsi conçu est un objet numérique correspondant à la fusion de plusieurs objets tridimensionnels (embase et verrou) conçus sur mesure et comportant les prescriptions individualisées pour chaque dent du patient.
L'objet numérique est ensuite exporté sous forme de fichiers numériques vers une machine outil ou autre destinée à la réalisation du support dans un matériau biocompatible conformément à la forme ainsi définie.
Dans ce procédé de fabrication d'un support, seule l'embase est conçue numériquement à partir de la surface de la dent du patient, le verrou provenant d'une base de données et solidarisé ultérieurement à l'embase.
La présente invention propose un procédé de réalisation d'un appareil orthodontique individualisé. Un appareil orthodontique comporte :
- des supports fixés sur des dents d'une arcade dentaire d'un patient, chaque support étant fixé sur une surface d'une dent de l'arcade dentaire par une embase dudit support, - un arc orthodontique fixé auxdits supports dans un logement d'un verrou de chaque support.
Le procédé suivant l'invention comporte une étape de construction d'une représentation numérique de chaque support à partir d'une représentation numérique de l'arcade dentaire désirée en fin de traitement, dite représentation numérique finale de l'arcade dentaire. Suivant le procédé, l'étape de construction de la représentation numérique de chaque support comporte les étapes de :
a - positionner une représentation numérique de l'arc orthodontique par rapport à la représentation numérique finale de l'arcade dentaire, puis b - pour chaque dent de la représentation numérique finale de l'arcade dentaire, positionner une représentation numérique d'un volume
4 représentatif d'un volume enveloppe d'un verrou, dit deuxième volume, d'une ébauche de support en interférence avec l'arc orthodontique et à proximité de la dent considérée, et c - pour chaque dent de la représentation numérique finale de l'arcade dentaire, positionner une représentation numérique d'un volume représentatif d'un volume enveloppe d'une embase, dit premier volume, de l'ébauche de support en interférence avec le deuxième volume et avec le volume de la dent considérée, puis, d - déterminer, pour chaque dent, dans le premier volume et dans le deuxième volume, des zones d'éviction volumique, lesquelles zones d'éviction volumique comportent l'ensemble des volumes en interférence avec la dent pour le premier volume et l'ensemble des volumes en interférence avec l'arc orthodontique pour le deuxième volume.
La représentation numérique du support d'une dent est ensuite déterminée par le volume de l'ébauche de support duquel sont soustraites les zones d'éviction volumique.
De préférence, pour minimiser une épaisseur du support, les zones d'éviction volumique du premier volume sont définies de sorte à déterminer une épaisseur de la représentation numérique de l'embase sensiblement constante.
Avantageusement, l'ébauche est choisie dans une base de données comportant au moins deux modèles de représentation numérique d'ébauches et est choisie par rapport à la forme de la dent considérée pour minimiser le volume des zones d'éviction en maintenant une surface suffisante de contact entre une surface d'appui de l'embase et la surface de la dent.
Pour mettre en oeuvre l'étape a) du procédé, la représentation numérique de l'arc orthodontique est positionnée de sorte qu'une distance d, pour chaque dent de la représentation numérique finale de l'arcade dentaire, entre la représentation numérique de l'arc orthodontique et la surface de chaque dent soit supérieure à une distance minimale d,,;,, correspondant à une épaisseur minimale de la représentation numérique des supports au niveau de leurs verrous.
Dans un mode de mise en oeuvre de l'étape b) du procédé, pour chaque dent de la représentation numérique finale de l'arcade dentaire, la
La représentation numérique du support d'une dent est ensuite déterminée par le volume de l'ébauche de support duquel sont soustraites les zones d'éviction volumique.
De préférence, pour minimiser une épaisseur du support, les zones d'éviction volumique du premier volume sont définies de sorte à déterminer une épaisseur de la représentation numérique de l'embase sensiblement constante.
Avantageusement, l'ébauche est choisie dans une base de données comportant au moins deux modèles de représentation numérique d'ébauches et est choisie par rapport à la forme de la dent considérée pour minimiser le volume des zones d'éviction en maintenant une surface suffisante de contact entre une surface d'appui de l'embase et la surface de la dent.
Pour mettre en oeuvre l'étape a) du procédé, la représentation numérique de l'arc orthodontique est positionnée de sorte qu'une distance d, pour chaque dent de la représentation numérique finale de l'arcade dentaire, entre la représentation numérique de l'arc orthodontique et la surface de chaque dent soit supérieure à une distance minimale d,,;,, correspondant à une épaisseur minimale de la représentation numérique des supports au niveau de leurs verrous.
Dans un mode de mise en oeuvre de l'étape b) du procédé, pour chaque dent de la représentation numérique finale de l'arcade dentaire, la
5 représentation numérique du deuxième volume est positionnée de sorte qu'un point de référence dudit deuxième volume corresponde à un point d'intersection entre la représentation numérique de l'arc orthodontique et une projection orthogonale d'un centre de la dent considérée.
Afin que l'arc orthodontique puisse glisser naturellement le long de l'arcade dentaire dans les logements des supports lors des mouvements des dents de ladite arcade dentaire, des logements sont réalisés, pour certains secteurs de l'arcade dentaire, avec une section sensiblement supérieure à une section dudit arc orthodontique.
De préférence, le procédé est décrit dans le cas où l'arc orthodontique est un arc orthodontique plan car les forces appliquées par de tels arcs plans sont les plus adaptées d'une part à la physiologie buccale et d'autre part à
une standardisation du traitement.
De manière non restrictive, le procédé est mis en oeuvre avec des représentations numériques de supports placées sur des surfaces soit linguales soit vestibulaires des dents de la représentation numérique finale de l'arcade dentaire.
Suivant la dent considérée, par exemple pour les incisives ou canines, les zones d'éviction du second volume déterminent un logement en forme de gorge ouverte dans la représentation numérique du verrou pour recevoir la représentation numérique de l'arc orthodontique et le cas échéant une représentation numérique de moyens d'autoverrouillage de l'arc orthodontique.
Pour des dents terminales de l'arcade dentaire concernées par l'appareil orthodontique, les zones d'éviction du second volume déterminent un logement en forme de trou traversant dans la représentation numérique du verrou pour recevoir la représentation numérique de l'arc orthodontique.
Afin que l'arc orthodontique puisse glisser naturellement le long de l'arcade dentaire dans les logements des supports lors des mouvements des dents de ladite arcade dentaire, des logements sont réalisés, pour certains secteurs de l'arcade dentaire, avec une section sensiblement supérieure à une section dudit arc orthodontique.
De préférence, le procédé est décrit dans le cas où l'arc orthodontique est un arc orthodontique plan car les forces appliquées par de tels arcs plans sont les plus adaptées d'une part à la physiologie buccale et d'autre part à
une standardisation du traitement.
De manière non restrictive, le procédé est mis en oeuvre avec des représentations numériques de supports placées sur des surfaces soit linguales soit vestibulaires des dents de la représentation numérique finale de l'arcade dentaire.
Suivant la dent considérée, par exemple pour les incisives ou canines, les zones d'éviction du second volume déterminent un logement en forme de gorge ouverte dans la représentation numérique du verrou pour recevoir la représentation numérique de l'arc orthodontique et le cas échéant une représentation numérique de moyens d'autoverrouillage de l'arc orthodontique.
Pour des dents terminales de l'arcade dentaire concernées par l'appareil orthodontique, les zones d'éviction du second volume déterminent un logement en forme de trou traversant dans la représentation numérique du verrou pour recevoir la représentation numérique de l'arc orthodontique.
6 PCT/EP2009/054006 Dans un mode particulier de réalisation du procédé, le procédé
comporte une étape supplémentaire de détermination des zones d'éviction volumique dans une représentation numérique d'au moins un volume représentatif d'un volume enveloppe d'un accessoire annexe, dit troisième volume, de l'ébauche de support, puis une étape de soustraction desdites zones d'éviction volumique de l'ébauche pour réaliser l'accessoire annexe, tel que par exemple un crochet ou un bouton.
De préférence, la représentation numérique finale de l'arcade dentaire désirée en fin de traitement du patient est réalisée à partir d'une représentation numérique de l'arcade dentaire du patient avant traitement.
Une fois l'étape de construction réalisée, les supports sont réalisés, par exemple par usinage, conformément aux représentations numériques dans un matériau biocompatible.
L'invention est également relative à une ébauche pour la fabrication d'un support d'un appareil orthodontique, ledit support comportant une embase, intimement jointive à une surface d'une dent d'un patient, et un verrou comportant un logement pour recevoir un arc orthodontique, ladite ébauche comportant au moins deux volumes imbriqués constituant une enveloppe d'au moins deux éléments à réaliser, un volume représentatif d'un volume enveloppe de l'embase, dit premier volume, et un volume représentatif d'un volume enveloppe d'un verrou, dit deuxième volume.
Dans un mode préféré de réalisation, le deuxième volume est sensiblement sphérique et localisé sur ladite ébauche sur un côté du premier volume opposé à un côté situé contre la dent.
Dans un exemple de forme, en technique linguale, le premier volume est un corps convexe du côté de la dent, par exemple pour des canines ou incisives et est un corps concave du côté de la dent, par exemple pour des prémolaires ou molaires.
La description détaillée de l'invention est faite en référence aux figures qui représentent :
comporte une étape supplémentaire de détermination des zones d'éviction volumique dans une représentation numérique d'au moins un volume représentatif d'un volume enveloppe d'un accessoire annexe, dit troisième volume, de l'ébauche de support, puis une étape de soustraction desdites zones d'éviction volumique de l'ébauche pour réaliser l'accessoire annexe, tel que par exemple un crochet ou un bouton.
De préférence, la représentation numérique finale de l'arcade dentaire désirée en fin de traitement du patient est réalisée à partir d'une représentation numérique de l'arcade dentaire du patient avant traitement.
Une fois l'étape de construction réalisée, les supports sont réalisés, par exemple par usinage, conformément aux représentations numériques dans un matériau biocompatible.
L'invention est également relative à une ébauche pour la fabrication d'un support d'un appareil orthodontique, ledit support comportant une embase, intimement jointive à une surface d'une dent d'un patient, et un verrou comportant un logement pour recevoir un arc orthodontique, ladite ébauche comportant au moins deux volumes imbriqués constituant une enveloppe d'au moins deux éléments à réaliser, un volume représentatif d'un volume enveloppe de l'embase, dit premier volume, et un volume représentatif d'un volume enveloppe d'un verrou, dit deuxième volume.
Dans un mode préféré de réalisation, le deuxième volume est sensiblement sphérique et localisé sur ladite ébauche sur un côté du premier volume opposé à un côté situé contre la dent.
Dans un exemple de forme, en technique linguale, le premier volume est un corps convexe du côté de la dent, par exemple pour des canines ou incisives et est un corps concave du côté de la dent, par exemple pour des prémolaires ou molaires.
La description détaillée de l'invention est faite en référence aux figures qui représentent :
7 Figure 1, une vue depuis l'intérieur de la bouche d'un appareil orthodontique lingual sur une arcade dentaire d'un patient, Figure 2a, une représentation en perspective d'un support suivant l'invention accolé à une surface d'une dent, Figure 2b, une représentation en perspective d'un support suivant l'invention accolé à une surface d'une dent, et comportant un trou traversant, Figure 3a, une vue en perspective d'un premier exemple d'ébauche pour la réalisation d'un support suivant l'invention, Figure 3b, une vue en perspective d'un second exemple d'ébauche pour la réalisation d'un support suivant l'invention, Figure 4a, une illustration d'une représentation numérique d'une section droite d'une arcade dentaire dans un plan de l'arc orthodontique, Figure 4b, une illustration d'une représentation numérique du positionnement d'un arc orthodontique pour une section droite d'une arcade dentaire dans un plan de l'arc orthodontique, après une deuxième étape du procédé, Figure 5a, 5b, un exemple des différentes phases de la troisième étape du procédé illustrant le positionnement numérique d'un deuxième volume, représentatif d'un verrou du support, sur chaque dent, pour une section droite d'une arcade dentaire dans un plan de l'arc orthodontique, Figure 6a, une illustration du positionnement numérique, sur une dent, d'une ébauche par rapport à la représentation numérique de l'arc orthodontique et en interférence avec le volume de la dent, suivant une quatrième étape du procédé, pour une section droite d'une arcade dentaire dans un plan de l'arc orthodontique, Figure 6b, une représentation en perspective, pour une dent, du positionnement numérique de l'ébauche en interférence avec le volume de la dent, Figure 7, une illustration d'une forme d'embase obtenue après la cinquième étape du procédé, Figure 8a, 8b, un exemple des différentes phases de la sixième étape
8 du procédé illustrant la réalisation d'une représentation numérique du verrou à
partir de la détermination et la suppression de zones d'éviction volumique dans le deuxième volume.
Un appareil orthodontique 1, adapté à une arcade dentaire, pour corriger des défauts dans la position des dents d'un système dentaire, comporte, comme illustré sur la figure 1, des supports 12, fixés individuellement chacun à une dent 13, et un arc orthodontique 11 maintenu dans les supports 12.
L'exemple d'appareil orthodontique est illustré et décrit de manière détaillée dans le cas d'un positionnement des supports 12 sur des surfaces des dents 13 situées à l'intérieur de la bouche du coté d'un palais d'un patient, dites surfaces linguales 131. Ce choix n'est pas limitatif et les supports de l'appareil orthodontique peuvent également se positionner sur des surfaces des dents situées du coté des lèvres et opposées auxdites surfaces linguales, dites surfaces vestibulaires.
Une arcade dentaire comporte différents types de dents, en l'occurrence des incisives, des canines, des prémolaires, des molaires.
L'arc orthodontique est un arc préformé, avantageusement un arc plan c'est à dire situé sensiblement dans un plan, ayant, dans une position relâchée (c'est à dire non contrainte) la forme obtenue lorsque la forme désirée de l'arcade dentaire en fin de traitement est obtenue. L'exemple de mise en oeuvre de l'invention est décrit de manière détaillée pour un arc plan.
L'arc plan a sensiblement une forme en U, ou semi-elliptique ou parabolique, sensiblement parallèle au plan d'occlusion, et comporte par exemple une courbe plane régulière, sensiblement au niveau des incisives et des canines, et deux lignes sensiblement droites s'étendant à chaque extrémité
de la courbe sensiblement au niveau des prémolaires et des molaires de sorte à représenter sensiblement la forme d'une arcade dentaire du coté du placement de l'arc orthodontique.
L'arc orthodontique plan présente une section transversale variable, telle que par exemple une section transversale rectangulaire, carrée, circulaire
partir de la détermination et la suppression de zones d'éviction volumique dans le deuxième volume.
Un appareil orthodontique 1, adapté à une arcade dentaire, pour corriger des défauts dans la position des dents d'un système dentaire, comporte, comme illustré sur la figure 1, des supports 12, fixés individuellement chacun à une dent 13, et un arc orthodontique 11 maintenu dans les supports 12.
L'exemple d'appareil orthodontique est illustré et décrit de manière détaillée dans le cas d'un positionnement des supports 12 sur des surfaces des dents 13 situées à l'intérieur de la bouche du coté d'un palais d'un patient, dites surfaces linguales 131. Ce choix n'est pas limitatif et les supports de l'appareil orthodontique peuvent également se positionner sur des surfaces des dents situées du coté des lèvres et opposées auxdites surfaces linguales, dites surfaces vestibulaires.
Une arcade dentaire comporte différents types de dents, en l'occurrence des incisives, des canines, des prémolaires, des molaires.
L'arc orthodontique est un arc préformé, avantageusement un arc plan c'est à dire situé sensiblement dans un plan, ayant, dans une position relâchée (c'est à dire non contrainte) la forme obtenue lorsque la forme désirée de l'arcade dentaire en fin de traitement est obtenue. L'exemple de mise en oeuvre de l'invention est décrit de manière détaillée pour un arc plan.
L'arc plan a sensiblement une forme en U, ou semi-elliptique ou parabolique, sensiblement parallèle au plan d'occlusion, et comporte par exemple une courbe plane régulière, sensiblement au niveau des incisives et des canines, et deux lignes sensiblement droites s'étendant à chaque extrémité
de la courbe sensiblement au niveau des prémolaires et des molaires de sorte à représenter sensiblement la forme d'une arcade dentaire du coté du placement de l'arc orthodontique.
L'arc orthodontique plan présente une section transversale variable, telle que par exemple une section transversale rectangulaire, carrée, circulaire
9 ou elliptique. Pour les besoins des illustrations, il est retenu une section transversale rectangulaire.
Un support 12 comporte, comme illustré sur la figure 2a, une embase 121, intimement jointive avec la surface linguale 131 de la dent 13, et un verrou 122, solidaire de ladite embase, comportant un logement 123 adapté en formes et dimensions pour recevoir l'arc orthodontique 11.
Ladite embase comporte une surface d'appui 124, en regard de la surface linguale 131 de la dent 13, présentant une forme sensiblement identique, en relief inverse, à ladite surface linguale.
De manière connue, l'embase 121 est maintenue sur la surface linguale 131 de la dent 13 au moyen d'une colle adhésive (non représentée).
De préférence, l'embase a une épaisseur relativement faible, sensiblement constante et comporte une surface 125, opposée à la surface d'appui 124, présentant une forme sensiblement parallèle à la surface d'appui 124.
Cette forme globale du support 12 est particulièrement adaptée à
l'orthodontie linguale car elle permet :
- une diminution des problèmes phonatoires, - une diminution de l'irritation de la langue, - une amélioration du confort du patient, - une amélioration des conditions d'hygiène, - une amélioration de l'adhérence, ainsi qu' - une amélioration du positionnement du support au collage et recollage.
Chaque logement 123 présente une hauteur h et une profondeur p et est agencé sensiblement dans un plan de l'arc orthodontique.
Dans un mode de réalisation, le logement a une hauteur sensiblement identique à une épaisseur maximale de l'arc orthodontique.
Dans un autre mode de réalisation, le logement a une hauteur sensiblement supérieure à une épaisseur maximale de l'arc orthodontique pour recevoir l'arc et le cas échéant des moyens d'autoverrouillage (non représentés) dudit arc orthodontique, insérés dans ledit logement.
Lesdits moyens d'autoverrouillage de l'arc orthodontique permettent de maintenir l'arc orthodontique dans le logement 123 sans recourir à des ligatures supplémentaires. Dans un exemple de réalisation, les moyens 5 d'autoverrouillage sont positionnés dans le logement 123 et prennent par exemple la forme d'un boîtier d'ancrage. Dans un autre exemple de réalisation, les moyens d'autoverrouillage sont positionnés sur l'arc orthodontique.
Dans un exemple de réalisation, un logement présente une section transversale rectangulaire, sensiblement, par valeur supérieure, de dimension
Un support 12 comporte, comme illustré sur la figure 2a, une embase 121, intimement jointive avec la surface linguale 131 de la dent 13, et un verrou 122, solidaire de ladite embase, comportant un logement 123 adapté en formes et dimensions pour recevoir l'arc orthodontique 11.
Ladite embase comporte une surface d'appui 124, en regard de la surface linguale 131 de la dent 13, présentant une forme sensiblement identique, en relief inverse, à ladite surface linguale.
De manière connue, l'embase 121 est maintenue sur la surface linguale 131 de la dent 13 au moyen d'une colle adhésive (non représentée).
De préférence, l'embase a une épaisseur relativement faible, sensiblement constante et comporte une surface 125, opposée à la surface d'appui 124, présentant une forme sensiblement parallèle à la surface d'appui 124.
Cette forme globale du support 12 est particulièrement adaptée à
l'orthodontie linguale car elle permet :
- une diminution des problèmes phonatoires, - une diminution de l'irritation de la langue, - une amélioration du confort du patient, - une amélioration des conditions d'hygiène, - une amélioration de l'adhérence, ainsi qu' - une amélioration du positionnement du support au collage et recollage.
Chaque logement 123 présente une hauteur h et une profondeur p et est agencé sensiblement dans un plan de l'arc orthodontique.
Dans un mode de réalisation, le logement a une hauteur sensiblement identique à une épaisseur maximale de l'arc orthodontique.
Dans un autre mode de réalisation, le logement a une hauteur sensiblement supérieure à une épaisseur maximale de l'arc orthodontique pour recevoir l'arc et le cas échéant des moyens d'autoverrouillage (non représentés) dudit arc orthodontique, insérés dans ledit logement.
Lesdits moyens d'autoverrouillage de l'arc orthodontique permettent de maintenir l'arc orthodontique dans le logement 123 sans recourir à des ligatures supplémentaires. Dans un exemple de réalisation, les moyens 5 d'autoverrouillage sont positionnés dans le logement 123 et prennent par exemple la forme d'un boîtier d'ancrage. Dans un autre exemple de réalisation, les moyens d'autoverrouillage sont positionnés sur l'arc orthodontique.
Dans un exemple de réalisation, un logement présente une section transversale rectangulaire, sensiblement, par valeur supérieure, de dimension
10 0,46 x 0,64mm ou de 0,56 x 0,71 mm, dimensions sensiblement équivalentes à
deux tailles d'arcs orthodontiques effectivement utilisées dans la réalisation de l'appareil orthodontique.
Dans un mode préféré de réalisation, le logement 123 prend la forme d'une gorge ouverte dans le plan de l'arc orthodontique pour les canines, les prémolaires et les molaires, et prend la forme d'un trou débouchant pour les molaires ou autres dents terminales, comme illustré sur les figures 1, 2a, 2b.
Dans ce mode, seules les gorges ouvertes comportent les moyens d'autoverrouillage de l'arc orthodontique.
Dans un mode de réalisation, afin de réduire les frottements et permettre un glissement naturel de l'arc orthodontique 11 le long de l'arcade dentaire dans les logements 123 des supports lors des mouvements des dents 13 de ladite arcade, l'arc comporte une section sensiblement inférieure à une section des logements 123 des supports 12 dans au moins un secteur de l'arcade dentaire.
Dans un exemple de réalisation, des logements présentent des sections variables suivant des secteurs d'arcade dentaire dans le cas d'un arc orthodontique de section, carrée ou rectangulaire, constante.
Dans un autre exemple de réalisation, l'arc orthodontique présente une section, carrée ou rectangulaire, variable suivant des secteurs d'arcade dans le cas de logements de section constante pour favoriser les glissements au cours du traitement.
deux tailles d'arcs orthodontiques effectivement utilisées dans la réalisation de l'appareil orthodontique.
Dans un mode préféré de réalisation, le logement 123 prend la forme d'une gorge ouverte dans le plan de l'arc orthodontique pour les canines, les prémolaires et les molaires, et prend la forme d'un trou débouchant pour les molaires ou autres dents terminales, comme illustré sur les figures 1, 2a, 2b.
Dans ce mode, seules les gorges ouvertes comportent les moyens d'autoverrouillage de l'arc orthodontique.
Dans un mode de réalisation, afin de réduire les frottements et permettre un glissement naturel de l'arc orthodontique 11 le long de l'arcade dentaire dans les logements 123 des supports lors des mouvements des dents 13 de ladite arcade, l'arc comporte une section sensiblement inférieure à une section des logements 123 des supports 12 dans au moins un secteur de l'arcade dentaire.
Dans un exemple de réalisation, des logements présentent des sections variables suivant des secteurs d'arcade dentaire dans le cas d'un arc orthodontique de section, carrée ou rectangulaire, constante.
Dans un autre exemple de réalisation, l'arc orthodontique présente une section, carrée ou rectangulaire, variable suivant des secteurs d'arcade dans le cas de logements de section constante pour favoriser les glissements au cours du traitement.
11 Cette section variable du logement 123 ou de l'arc orthodontique 11 permet également d'améliorer le contrôle des position et inclinaison de l'arc orthodontique en sections ajustées et l'efficacité mécanique en section non ajustées.
Pour concilier un meilleur rendement mécanique avec une nécessité
d'accès à un brossage d'hygiène des dents, le logement 123 du support 12 se situe, de préférence au niveau d'une limite cervicale de la dent, c'est à dire le plus gingival possible et centrée axialement sur la surface linguale 131 de la dent 13.
Dans un mode de réalisation, lorsque les moyens d'autoverrouillage n'existent pas, le verrou 122 comporte des encoches 126, par exemple sensiblement parallèles ou perpendiculaires à la gorge 123, pour recevoir des ligatures, par exemple de type métalliques ou élastomériques, pour maintenir l'arc orthodontique 11 en position dans la gorge dudit verrou, ou des arcs auxiliaires.
De préférence, le verrou 122 a une forme arrondie ou au moins émoussée et comporte deux encoches diamétralement opposées pour recevoir les ligatures. Pour la description, il est fait usage de verrou de formes hémisphériques.
Dans un mode de réalisation, pour permettre le traitement de pathologies complexes, pour lesquelles le redressement procuré par le support
Pour concilier un meilleur rendement mécanique avec une nécessité
d'accès à un brossage d'hygiène des dents, le logement 123 du support 12 se situe, de préférence au niveau d'une limite cervicale de la dent, c'est à dire le plus gingival possible et centrée axialement sur la surface linguale 131 de la dent 13.
Dans un mode de réalisation, lorsque les moyens d'autoverrouillage n'existent pas, le verrou 122 comporte des encoches 126, par exemple sensiblement parallèles ou perpendiculaires à la gorge 123, pour recevoir des ligatures, par exemple de type métalliques ou élastomériques, pour maintenir l'arc orthodontique 11 en position dans la gorge dudit verrou, ou des arcs auxiliaires.
De préférence, le verrou 122 a une forme arrondie ou au moins émoussée et comporte deux encoches diamétralement opposées pour recevoir les ligatures. Pour la description, il est fait usage de verrou de formes hémisphériques.
Dans un mode de réalisation, pour permettre le traitement de pathologies complexes, pour lesquelles le redressement procuré par le support
12 est insuffisant, le support 12 comporte un accessoire annexe (non représenté) en relief, tel que par exemple un bouton, un taquet, un éperon, ou un crochet, provisoire ou permanent.
Lorsque l'accessoire annexe est permanent, ledit accessoire annexe est solidaire du support 12, soit au niveau de l'embase 121 soit au niveau du verrou 122.
Lorsque l'accessoire annexe est provisoire, le verrou 122 comporte une fente, par exemple sensiblement perpendiculaire au logement et débouchante, pour recevoir une fixation dudit accessoire annexe amovible.
De préférence, le support 12 est réalisé dans un matériau approprié, tel que par exemple l'acier inoxydable pour ses propriétés non corrosives ou le titane.
Dans un mode particulier de réalisation, on utilise de l'oxyde de zirconium qui présente, pour une telle application, des avantages telles que des propriétés de résistance et de coloration, pour s'adapter à la couleur des dents.
Pour réaliser un support 12 adapté à la forme spécifique d'une dent 13 d'un patient, le procédé suivant l'invention consiste à réaliser un support (embase et verrou) à partir de la transformation d'une ébauche 50 telles que les exemples d'ébauches illustrées sur les figures 3a et 3b.
Ladite ébauche est déterminée par au moins deux volumes 51, 52 imbriqués qui constituent une enveloppe du support à réaliser. Un premier volume 51 est représentatif d'un volume enveloppe de l'embase 121 du support 12. Un deuxième volume 52 est représentatif d'un volume enveloppe du verrou 122 du support 12. Avantageusement, le deuxième volume est matérialisé par une sphère correspondant à une enveloppe du verrou.
Dans le procédé, pour l'étape de détermination de la forme de chaque support, il est fait appel à des traitements numériques des objets représentés eux-mêmes sous forme numérique et pouvant si besoin être représentés graphiquement comme illustrés par les figures. Sauf indication particulière et jusqu'à la réalisation matérielle des éléments de l'appareil orthodontique, il convient de comprendre, dans la description, que chaque objet désigné (dent arc orthodontique, support, accessoire annexe, ...) doit être compris comme sa représentation numérique, que celle-ci fasse ou non l'objet d'une visualisation graphique, manipulée par des moyens de calculs tel qu'un ordinateur. En particulier, un indice n, associé au repère lors des renvois aux figures, rappelle la représentation numérique de l'objet désigné.
Suivant le procédé, dans une première étape, une représentation numérique d'une arcade dentaire en fin de traitement d'un patient est obtenue et stockée dans une mémoire numérique. Dans une méthode de mise en oeuvre de cette première étape, la représentation numérique est réalisée en deux phases.
Lorsque l'accessoire annexe est permanent, ledit accessoire annexe est solidaire du support 12, soit au niveau de l'embase 121 soit au niveau du verrou 122.
Lorsque l'accessoire annexe est provisoire, le verrou 122 comporte une fente, par exemple sensiblement perpendiculaire au logement et débouchante, pour recevoir une fixation dudit accessoire annexe amovible.
De préférence, le support 12 est réalisé dans un matériau approprié, tel que par exemple l'acier inoxydable pour ses propriétés non corrosives ou le titane.
Dans un mode particulier de réalisation, on utilise de l'oxyde de zirconium qui présente, pour une telle application, des avantages telles que des propriétés de résistance et de coloration, pour s'adapter à la couleur des dents.
Pour réaliser un support 12 adapté à la forme spécifique d'une dent 13 d'un patient, le procédé suivant l'invention consiste à réaliser un support (embase et verrou) à partir de la transformation d'une ébauche 50 telles que les exemples d'ébauches illustrées sur les figures 3a et 3b.
Ladite ébauche est déterminée par au moins deux volumes 51, 52 imbriqués qui constituent une enveloppe du support à réaliser. Un premier volume 51 est représentatif d'un volume enveloppe de l'embase 121 du support 12. Un deuxième volume 52 est représentatif d'un volume enveloppe du verrou 122 du support 12. Avantageusement, le deuxième volume est matérialisé par une sphère correspondant à une enveloppe du verrou.
Dans le procédé, pour l'étape de détermination de la forme de chaque support, il est fait appel à des traitements numériques des objets représentés eux-mêmes sous forme numérique et pouvant si besoin être représentés graphiquement comme illustrés par les figures. Sauf indication particulière et jusqu'à la réalisation matérielle des éléments de l'appareil orthodontique, il convient de comprendre, dans la description, que chaque objet désigné (dent arc orthodontique, support, accessoire annexe, ...) doit être compris comme sa représentation numérique, que celle-ci fasse ou non l'objet d'une visualisation graphique, manipulée par des moyens de calculs tel qu'un ordinateur. En particulier, un indice n, associé au repère lors des renvois aux figures, rappelle la représentation numérique de l'objet désigné.
Suivant le procédé, dans une première étape, une représentation numérique d'une arcade dentaire en fin de traitement d'un patient est obtenue et stockée dans une mémoire numérique. Dans une méthode de mise en oeuvre de cette première étape, la représentation numérique est réalisée en deux phases.
13 Une première phase consiste à stocker une représentation numérique, dite représentation numérique initiale, de l'arcade dentaire actuelle du patient dans la mémoire numérique.
Un moyen pour mettre en oeuvre cette première phase consiste, par exemple, à effectuer une prise d'empreinte de la dentition du patient puis à
réaliser un modèle qui sera scanné et transformé, au moyen par exemple d'un logiciel, en données numériques 3D pour obtenir une représentation numérique initiale d'une arcade de la dentition actuelle.
D'autres moyens pour mettre en oeuvre cette première phase sont également envisageables, tels que par exemple scanner directement en trois dimensions la dentition du patient.
Une seconde phase consiste à obtenir une représentation, dite représentation numérique finale, de la forme désirée de l'arcade dentaire en fin de traitement, à partir de la représentation initiale.
Cette représentation numérique finale comporte l'ensemble des dents présentes à la fin du traitement, dans leurs dispositions et rapports anatomiques établis.
Un moyen pour mettre en oeuvre cette seconde phase consiste, par exemple, à utiliser un logiciel spécifique permettant de déplacer les dents mal positionnées de la représentation initiale en une position désirée finale, par exemple un logiciel graphique en trois dimensions permettant à un opérateur sur une station de travail pourvue d'un écran de manipuler chaque dent dans l'espace.
Dans une deuxième étape du procédé, comme illustrée sur les figures 4a et 4b, un arc orthodontique plan 11 n ou une ligne caractéristique de l'arc orthodontique, par exemple un axe, est positionné pour la représentation numérique finale de l'arcade.
Dans une première phase, un plan de l'arc orthodontique est déterminé
de sorte à être sécant avec les surfaces linguales des dents de l'arcade. La position dudit plan, en hauteur et en inclinaison de l'arc orthodontique, est choisie à partir des exigences cliniques, de préférence sensiblement au niveau
Un moyen pour mettre en oeuvre cette première phase consiste, par exemple, à effectuer une prise d'empreinte de la dentition du patient puis à
réaliser un modèle qui sera scanné et transformé, au moyen par exemple d'un logiciel, en données numériques 3D pour obtenir une représentation numérique initiale d'une arcade de la dentition actuelle.
D'autres moyens pour mettre en oeuvre cette première phase sont également envisageables, tels que par exemple scanner directement en trois dimensions la dentition du patient.
Une seconde phase consiste à obtenir une représentation, dite représentation numérique finale, de la forme désirée de l'arcade dentaire en fin de traitement, à partir de la représentation initiale.
Cette représentation numérique finale comporte l'ensemble des dents présentes à la fin du traitement, dans leurs dispositions et rapports anatomiques établis.
Un moyen pour mettre en oeuvre cette seconde phase consiste, par exemple, à utiliser un logiciel spécifique permettant de déplacer les dents mal positionnées de la représentation initiale en une position désirée finale, par exemple un logiciel graphique en trois dimensions permettant à un opérateur sur une station de travail pourvue d'un écran de manipuler chaque dent dans l'espace.
Dans une deuxième étape du procédé, comme illustrée sur les figures 4a et 4b, un arc orthodontique plan 11 n ou une ligne caractéristique de l'arc orthodontique, par exemple un axe, est positionné pour la représentation numérique finale de l'arcade.
Dans une première phase, un plan de l'arc orthodontique est déterminé
de sorte à être sécant avec les surfaces linguales des dents de l'arcade. La position dudit plan, en hauteur et en inclinaison de l'arc orthodontique, est choisie à partir des exigences cliniques, de préférence sensiblement au niveau
14 d'une limite cervicale de la dent. La figure 4a illustre une section droite de l'arcade dentaire considérée dans le plan de l'arc orthodontique.
Dans une deuxième phase, l'arc orthodontique l i n est construit de sorte que ledit arc orthodontique est déterminé par une courbe plane, continue, sensiblement symétrique, de contour sensiblement parabolique et positionné de sorte qu'une distance d, pour chaque dent de l'arcade dentaire, entre l'arc orthodontique et la surface linguale 131n de chaque dent 13n de l'arcade dentaire soit supérieure à une distance minimale d,,i,,, qui dépend le cas échéant du type de dent considérée, correspondant à une épaisseur minimale des supports 12n au niveau de leur verrou 122n.
Dans une troisième étape, comme illustrée sur les figures 5a et 5b, des sphères 52n, représentatifs des verrous 122n, sont positionnées individuellement par rapport à chaque surface linguale 131n des dents 13n de sorte à être traversées par l'arc orthodontique 11 n.
Dans un mode de mise en oeuvre, comme illustré sur la figure 5a, pour déterminer la position d'une sphère 52n, une première phase consiste, pour chaque dent, à déterminer un centre 132n de la dent 13n.
Une deuxième phase consiste à déterminer une position sur l'arc orthodontique 11 n d'un point de référence de chaque sphère 52n. Un moyen pour déterminer les positions sur l'arc orthodontique consiste, par exemple, à
projeter orthogonalement le centre 132n de chaque dent 13n sur l'arc orthodontique 11 n. La projection orthogonale du centre d'une dent coupe l'arc orthodontique en un point p;, l'indice i correspondant à la dent, par exemple suivant la numérotation des dents selon des normes internationales (figure 5a).
Dans une troisième phase, la sphère 52n est placée en face de la dent correspondante de telle sorte qu'un point de référence de ladite sphère corresponde à un point pi (figure 5b).
Dans un exemple de mise en oeuvre, le point de référence d'une sphère 52n est son centre.
L'opération de positionnement des sphères 52n est renouvelée pour les dents de l'arcade dentaire nécessitant un support.
De préférence, les sphères 52n ont une dimension adaptée à
l'anatomie dentaire. Ainsi, les sphères peuvent présenter d'une part des dimensions différentes au sein d'une même arcade dentaire pour un même patient et d'autre part des dimensions différentes pour différents patients.
5 Par exemple, pour un même patient présentant une dentition standard, lesdites sphères positionnées sur les incisives inférieures ont un rayon de l'ordre de 2mm et les sphères positionnées sur les dents autres que les incisives ont un rayon de l'ordre de 2,5mm.
Dans une quatrième étape du procédé, comme illustrée sur les figures 10 6a et 6b, une ébauche 50n, formée sur la base d'un premier volume 51n associé à la sphère 52n, est positionnée sur chaque dent 13n par rapport à
l'arc orthodontique 11 n prédéfini et en interférence avec le volume de la dent 13n.
Pour chaque ébauche 50n, la sphère 52n est positionnée conformément à la position préalablement déterminée lors de la précédente
Dans une deuxième phase, l'arc orthodontique l i n est construit de sorte que ledit arc orthodontique est déterminé par une courbe plane, continue, sensiblement symétrique, de contour sensiblement parabolique et positionné de sorte qu'une distance d, pour chaque dent de l'arcade dentaire, entre l'arc orthodontique et la surface linguale 131n de chaque dent 13n de l'arcade dentaire soit supérieure à une distance minimale d,,i,,, qui dépend le cas échéant du type de dent considérée, correspondant à une épaisseur minimale des supports 12n au niveau de leur verrou 122n.
Dans une troisième étape, comme illustrée sur les figures 5a et 5b, des sphères 52n, représentatifs des verrous 122n, sont positionnées individuellement par rapport à chaque surface linguale 131n des dents 13n de sorte à être traversées par l'arc orthodontique 11 n.
Dans un mode de mise en oeuvre, comme illustré sur la figure 5a, pour déterminer la position d'une sphère 52n, une première phase consiste, pour chaque dent, à déterminer un centre 132n de la dent 13n.
Une deuxième phase consiste à déterminer une position sur l'arc orthodontique 11 n d'un point de référence de chaque sphère 52n. Un moyen pour déterminer les positions sur l'arc orthodontique consiste, par exemple, à
projeter orthogonalement le centre 132n de chaque dent 13n sur l'arc orthodontique 11 n. La projection orthogonale du centre d'une dent coupe l'arc orthodontique en un point p;, l'indice i correspondant à la dent, par exemple suivant la numérotation des dents selon des normes internationales (figure 5a).
Dans une troisième phase, la sphère 52n est placée en face de la dent correspondante de telle sorte qu'un point de référence de ladite sphère corresponde à un point pi (figure 5b).
Dans un exemple de mise en oeuvre, le point de référence d'une sphère 52n est son centre.
L'opération de positionnement des sphères 52n est renouvelée pour les dents de l'arcade dentaire nécessitant un support.
De préférence, les sphères 52n ont une dimension adaptée à
l'anatomie dentaire. Ainsi, les sphères peuvent présenter d'une part des dimensions différentes au sein d'une même arcade dentaire pour un même patient et d'autre part des dimensions différentes pour différents patients.
5 Par exemple, pour un même patient présentant une dentition standard, lesdites sphères positionnées sur les incisives inférieures ont un rayon de l'ordre de 2mm et les sphères positionnées sur les dents autres que les incisives ont un rayon de l'ordre de 2,5mm.
Dans une quatrième étape du procédé, comme illustrée sur les figures 10 6a et 6b, une ébauche 50n, formée sur la base d'un premier volume 51n associé à la sphère 52n, est positionnée sur chaque dent 13n par rapport à
l'arc orthodontique 11 n prédéfini et en interférence avec le volume de la dent 13n.
Pour chaque ébauche 50n, la sphère 52n est positionnée conformément à la position préalablement déterminée lors de la précédente
15 étape.
Chaque ébauche 50n est choisie et orientée de sorte que ledit premier volume 51n soit en accord avec l'anatomie de la dent correspondante, c'est à
dire que la dimension, la forme et l'orientation du premier volume 51n réalise une aire d'intersection finie d'étendue aussi grande que possible avec la surface linguale 131n de la dent 13n considérée.
Avantageusement, l'ébauche 50n est choisie parmi un ensemble d'ébauches de formes différentes pouvant avantageusement être à disposition dans une base de données comportant différentes formes numériques desdites ébauches 50n, les formes se distinguant par exemple par une forme concave ou une forme convexe, différentes dimensions et différentes positions relatives du premier volume 51 n vis à vis de la sphère 52n.
De préférence, la forme de l'ébauche est choisie de sorte à être adaptée à la forme naturelle des dents et permettre ainsi une amélioration de l'étape ultérieure d'exécution de la fabrication du support 12, en limitant le volume de matière à retirer sur l'ébauche.
Chaque ébauche 50n est choisie et orientée de sorte que ledit premier volume 51n soit en accord avec l'anatomie de la dent correspondante, c'est à
dire que la dimension, la forme et l'orientation du premier volume 51n réalise une aire d'intersection finie d'étendue aussi grande que possible avec la surface linguale 131n de la dent 13n considérée.
Avantageusement, l'ébauche 50n est choisie parmi un ensemble d'ébauches de formes différentes pouvant avantageusement être à disposition dans une base de données comportant différentes formes numériques desdites ébauches 50n, les formes se distinguant par exemple par une forme concave ou une forme convexe, différentes dimensions et différentes positions relatives du premier volume 51 n vis à vis de la sphère 52n.
De préférence, la forme de l'ébauche est choisie de sorte à être adaptée à la forme naturelle des dents et permettre ainsi une amélioration de l'étape ultérieure d'exécution de la fabrication du support 12, en limitant le volume de matière à retirer sur l'ébauche.
16 Dans un exemple de forme, lorsque les premiers volumes 51n numériques sont destinés de préférence aux prémolaires et molaires, lesdits premiers volumes sont des corps concaves du coté de la dent (figure 3a).
Lorsque les premiers volumes sont destinés de préférence aux canines et incisives, lesdits deuxièmes volumes sont des corps convexes du coté de la dent (figure 3b).
Dans une cinquième étape du procédé, comme illustrée sur la figure 7, des zones d'éviction volumique du premier volume 51n de l'ébauche 50n sont déterminées et supprimées, pour chaque dent 13n, de sorte à réaliser une représentation numérique d'une embase 121 n.
Dans un mode de mise en oeuvre de cette cinquième étape, la détermination et la suppression des zones d'éviction volumique sont réalisées en trois phases.
Une première phase consiste à éliminer une zone d'éviction volumique du premier volume 51 n qui est commun à la dent 13n et à l'ébauche 50n.
Une deuxième phase consiste à limiter cette zone d'éviction volumique à tout ou partie de la surface linguale 131n de la dent 13n de sorte à
déterminer un périmètre de l'embase 121n au niveau d'une surface d'appui 124n avec la surface linguale 131n de la dent 13n. La surface d'appui ainsi définie est conforme à la forme géométrique de la surface linguale de la dent. Ladite surface d'appui est définie par une aire d'intersection, délimitée par une courbe fermée dans l'espace, entre le premier volume 51n et la surface linguale 131n de la dent 13n. Ladite aire d'intersection est définie de sorte à couvrir une surface aussi grande que possible afin d'obtenir une interface respectant au mieux les impératifs de collage, telles que par exemple la stabilité et la rétention, ainsi qu'un confort d'occlusion.
Une troisième phase consiste à réduire une épaisseur du volume restant du premier volume. Une zone d'éviction numérique du volume restant du premier volume 51 n est déterminée et supprimée sur une surface du premier volume 51 n opposée à la surface d'appui 124n avec la surface linguale 131 n de la dent 13n de sorte à limiter l'épaisseur de l'embase 121n, sans toutefois
Lorsque les premiers volumes sont destinés de préférence aux canines et incisives, lesdits deuxièmes volumes sont des corps convexes du coté de la dent (figure 3b).
Dans une cinquième étape du procédé, comme illustrée sur la figure 7, des zones d'éviction volumique du premier volume 51n de l'ébauche 50n sont déterminées et supprimées, pour chaque dent 13n, de sorte à réaliser une représentation numérique d'une embase 121 n.
Dans un mode de mise en oeuvre de cette cinquième étape, la détermination et la suppression des zones d'éviction volumique sont réalisées en trois phases.
Une première phase consiste à éliminer une zone d'éviction volumique du premier volume 51 n qui est commun à la dent 13n et à l'ébauche 50n.
Une deuxième phase consiste à limiter cette zone d'éviction volumique à tout ou partie de la surface linguale 131n de la dent 13n de sorte à
déterminer un périmètre de l'embase 121n au niveau d'une surface d'appui 124n avec la surface linguale 131n de la dent 13n. La surface d'appui ainsi définie est conforme à la forme géométrique de la surface linguale de la dent. Ladite surface d'appui est définie par une aire d'intersection, délimitée par une courbe fermée dans l'espace, entre le premier volume 51n et la surface linguale 131n de la dent 13n. Ladite aire d'intersection est définie de sorte à couvrir une surface aussi grande que possible afin d'obtenir une interface respectant au mieux les impératifs de collage, telles que par exemple la stabilité et la rétention, ainsi qu'un confort d'occlusion.
Une troisième phase consiste à réduire une épaisseur du volume restant du premier volume. Une zone d'éviction numérique du volume restant du premier volume 51 n est déterminée et supprimée sur une surface du premier volume 51 n opposée à la surface d'appui 124n avec la surface linguale 131 n de la dent 13n de sorte à limiter l'épaisseur de l'embase 121n, sans toutefois
17 modifier une zone de jonction du premier volume 51 n avec la sphère 52n.
De préférence, afin de diminuer les dimensions du support final pour un confort amélioré du patient, l'embase 121n est réalisée de sorte à présenter une épaisseur sensiblement constante et aussi réduite que possible dans le respect des efforts subits par le support.
Cette cinquième étape est mise en oeuvre pour chaque dent 13n nécessitant un support.
A l'issue de cette cinquième étape, chaque support 12n est constitué de l'embase 121n solidaire de la sphère 52n centrée sur l'arc orthodontique 11n.
La surface d'appui de l'embase est définie conformément à la forme géométrique de la surface linguale de la dent pour permettre, si besoin, un repositionnement précis du support final sur ladite surface linguale lors d'une opération de recollage dudit support.
Dans une sixième étape du procédé, comme illustrée sur les figures 8a et 8b, des zones d'éviction volumique de la sphère 52n sont déterminées et supprimées, pour chaque dent 13n, de sorte à réaliser une représentation numérique 122n d'un verrou.
Dans un mode de mise en oeuvre de cette sixième étape, la détermination et la suppression des zones d'éviction volumique sont réalisées en deux phases.
Dans une première phase, une zone d'éviction est déterminée pour réaliser un logement 123n de réception de l'arc orthodontique ou des moyens d'autoverouillage dudit arc orthodontique.
Dans un mode de mise en oeuvre de la première phase, la zone d'éviction volumique représentative du logement 123n est réalisée dans le plan de l'arc orthodontique sur un diamètre de la sphère 52n, dans la direction de l'arc orthodontique et forme une gorge ouverte sur une surface de la sphère 52n de sorte à concevoir une gorge 123n ouverte dans la direction de la concavité de l'arc orthodontique. La zone d'éviction volumique est réalisée de sorte à présenter, pour la gorge, des dimensions minimales, en hauteur, égales ou supérieures à des dimensions maximales, en épaisseur de l'arc
De préférence, afin de diminuer les dimensions du support final pour un confort amélioré du patient, l'embase 121n est réalisée de sorte à présenter une épaisseur sensiblement constante et aussi réduite que possible dans le respect des efforts subits par le support.
Cette cinquième étape est mise en oeuvre pour chaque dent 13n nécessitant un support.
A l'issue de cette cinquième étape, chaque support 12n est constitué de l'embase 121n solidaire de la sphère 52n centrée sur l'arc orthodontique 11n.
La surface d'appui de l'embase est définie conformément à la forme géométrique de la surface linguale de la dent pour permettre, si besoin, un repositionnement précis du support final sur ladite surface linguale lors d'une opération de recollage dudit support.
Dans une sixième étape du procédé, comme illustrée sur les figures 8a et 8b, des zones d'éviction volumique de la sphère 52n sont déterminées et supprimées, pour chaque dent 13n, de sorte à réaliser une représentation numérique 122n d'un verrou.
Dans un mode de mise en oeuvre de cette sixième étape, la détermination et la suppression des zones d'éviction volumique sont réalisées en deux phases.
Dans une première phase, une zone d'éviction est déterminée pour réaliser un logement 123n de réception de l'arc orthodontique ou des moyens d'autoverouillage dudit arc orthodontique.
Dans un mode de mise en oeuvre de la première phase, la zone d'éviction volumique représentative du logement 123n est réalisée dans le plan de l'arc orthodontique sur un diamètre de la sphère 52n, dans la direction de l'arc orthodontique et forme une gorge ouverte sur une surface de la sphère 52n de sorte à concevoir une gorge 123n ouverte dans la direction de la concavité de l'arc orthodontique. La zone d'éviction volumique est réalisée de sorte à présenter, pour la gorge, des dimensions minimales, en hauteur, égales ou supérieures à des dimensions maximales, en épaisseur de l'arc
18 orthodontique dans le secteur d'arcade considéré.
Un moyen pour déterminer la zone d'éviction volumique consiste à
concevoir une zone d'intersection entre la sphère 52n et un premier cylindre 20n, par exemple de section transversale sensiblement rectangulaire ou carré, de plus grande dimension transversale supérieure au diamètre de la sphère et de plus petite dimension égale ou supérieure à la dimension maximale en épaisseur de l'arc orthodontique, dans le secteur d'arcade considéré.
Dans un autre mode de mise en oeuvre de la deuxième phase, la zone d'éviction volumique, de dimension, en section, adaptée aux dimensions en section de l'arc orthodontique, n'est plus une gorge mais un trou. La zone d'éviction volumique est réalisée de sorte à présenter des dimensions, en section, sensiblement égales à des dimensions en section de l'arc orthodontique, dans le secteur d'arcade considéré et est réalisée dans le plan de l'arc orthodontique 11 n sur un diamètre de la sphère 52n. Ce mode de mise en oeuvre est particulièrement adapté aux dernières molaires.
Un moyen pour déterminer la zone d'éviction volumique représentative du trou consiste à concevoir une zone d'intersection entre la sphère avec un cylindre (non représenté), traversant ladite sphère, de plus grande dimension transversale inférieure au diamètre de la sphère.
En outre, de préférence, pour certains supports de l'appareil orthodontique, en particulier les supports comportant une gorge ouverte, au moins une zone d'éviction volumique est déterminée pour réaliser au moins une encoche 126n de réception d'au moins une ligature.
La au moins une zone d'éviction volumique représentative d'au moins une encoche est réalisée au niveau de la surface de la sphère et est positionnée, par exemple, sensiblement parallèlement ou perpendiculairement au logement 123n.
Un moyen pour déterminer une zone d'éviction volumique consiste à
concevoir une zone d'intersection entre la sphère 52n et un deuxième cylindre 30, par exemple de section cylindrique, ladite zone d'intersection ayant la forme et la profondeur désirée pour l'encoche 126n.
Un moyen pour déterminer la zone d'éviction volumique consiste à
concevoir une zone d'intersection entre la sphère 52n et un premier cylindre 20n, par exemple de section transversale sensiblement rectangulaire ou carré, de plus grande dimension transversale supérieure au diamètre de la sphère et de plus petite dimension égale ou supérieure à la dimension maximale en épaisseur de l'arc orthodontique, dans le secteur d'arcade considéré.
Dans un autre mode de mise en oeuvre de la deuxième phase, la zone d'éviction volumique, de dimension, en section, adaptée aux dimensions en section de l'arc orthodontique, n'est plus une gorge mais un trou. La zone d'éviction volumique est réalisée de sorte à présenter des dimensions, en section, sensiblement égales à des dimensions en section de l'arc orthodontique, dans le secteur d'arcade considéré et est réalisée dans le plan de l'arc orthodontique 11 n sur un diamètre de la sphère 52n. Ce mode de mise en oeuvre est particulièrement adapté aux dernières molaires.
Un moyen pour déterminer la zone d'éviction volumique représentative du trou consiste à concevoir une zone d'intersection entre la sphère avec un cylindre (non représenté), traversant ladite sphère, de plus grande dimension transversale inférieure au diamètre de la sphère.
En outre, de préférence, pour certains supports de l'appareil orthodontique, en particulier les supports comportant une gorge ouverte, au moins une zone d'éviction volumique est déterminée pour réaliser au moins une encoche 126n de réception d'au moins une ligature.
La au moins une zone d'éviction volumique représentative d'au moins une encoche est réalisée au niveau de la surface de la sphère et est positionnée, par exemple, sensiblement parallèlement ou perpendiculairement au logement 123n.
Un moyen pour déterminer une zone d'éviction volumique consiste à
concevoir une zone d'intersection entre la sphère 52n et un deuxième cylindre 30, par exemple de section cylindrique, ladite zone d'intersection ayant la forme et la profondeur désirée pour l'encoche 126n.
19 De préférence, deux zones d'intersection diamétralement opposées sur la sphère sont réalisées.
Dans une deuxième phase, toutes les zones d'éviction volumiques de la sphère sont supprimées pour former la au moins une encoche 126n et le logement 123n de réception de l'arc orthodontique.
Dans un mode particulier de réalisation du procédé, la sixième étape comporte une phase supplémentaire de détermination et de suppression d'une zone d'éviction volumique pour réaliser une fente de réception d'une fixation d'un accessoire annexe provisoire.
La zone d'éviction volumique est réalisée au niveau de la surface de la sphère, par exemple positionnée de préférence perpendiculairement à la gorge 123n.
Un moyen pour déterminer la zone d'éviction volumique consiste à
concevoir une zone d'intersection entre la sphère 52n et un troisième tube (non représenté), par exemple de section rectangulaire ou carrée ou circulaire. La zone d'éviction volumique correspondant à la zone d'intersection de la sphère et du troisième tube est ensuite supprimée.
A l'issue de cette sixième étape, comme illustrée sur la figure 8b, la représentation numérique 12n du support ainsi conçu est un objet numérique tridimensionnel, comportant une embase 121n et un verrou 122n, réalisé pour répondre à des prescriptions individualisées pour chaque dent du patient dans le cadre d'un protocole de reconfiguration d'une arcade dentaire du patient.
L'ordre de mise en oeuvre des cinquième et sixième étape n'est pas imposé et, suivant le procédé, peuvent être réalisées dans l'ordre inverse de l'ordre décrit ou réalisées simultanément sans modifier le résultat desdites étapes.
Dans un mode particulier de réalisation, lorsque l'ébauche 50n comporte un troisième volume (non représenté), représentatif d'un accessoire annexe permanent solidaire du support, le procédé comporte une étape supplémentaire de détermination et de suppression de zones d'éviction volumique du troisième volume pour concevoir la forme finale de l'accessoire annexe.
Cette étape supplémentaire peut être réalisée entre l'étape de détermination des zones d'éviction du premier volume et l'étape de 5 détermination des zones d'éviction du second volume ou après l'étape de détermination des zones d'éviction du second volume.
La septième étape consiste à réaliser matériellement les éléments du support 12 à partir de la représentation virtuelle 12n du support précédemment conçue.
10 Dans cette septième étape du procédé, un support 12, pour chaque dent 13, est fabriqué à partir d'une ébauche 50 réelle, ladite ébauche étant réalisée dans un matériau biocompatible, conforme à l'ébauche numérique sélectionnée lors de la quatrième étape de conception, dans le processus numérique, du support 12.
15 Par exemple, l'objet numérique, représentatif du support final, est exporté sous forme de fichiers numériques vers une machine outil ou un autre dispositif destiné à la fabrication par des méthodes connues du support final dans un matériau biocompatible.
Dans un exemple de mise en oeuvre de la septième étape, la
Dans une deuxième phase, toutes les zones d'éviction volumiques de la sphère sont supprimées pour former la au moins une encoche 126n et le logement 123n de réception de l'arc orthodontique.
Dans un mode particulier de réalisation du procédé, la sixième étape comporte une phase supplémentaire de détermination et de suppression d'une zone d'éviction volumique pour réaliser une fente de réception d'une fixation d'un accessoire annexe provisoire.
La zone d'éviction volumique est réalisée au niveau de la surface de la sphère, par exemple positionnée de préférence perpendiculairement à la gorge 123n.
Un moyen pour déterminer la zone d'éviction volumique consiste à
concevoir une zone d'intersection entre la sphère 52n et un troisième tube (non représenté), par exemple de section rectangulaire ou carrée ou circulaire. La zone d'éviction volumique correspondant à la zone d'intersection de la sphère et du troisième tube est ensuite supprimée.
A l'issue de cette sixième étape, comme illustrée sur la figure 8b, la représentation numérique 12n du support ainsi conçu est un objet numérique tridimensionnel, comportant une embase 121n et un verrou 122n, réalisé pour répondre à des prescriptions individualisées pour chaque dent du patient dans le cadre d'un protocole de reconfiguration d'une arcade dentaire du patient.
L'ordre de mise en oeuvre des cinquième et sixième étape n'est pas imposé et, suivant le procédé, peuvent être réalisées dans l'ordre inverse de l'ordre décrit ou réalisées simultanément sans modifier le résultat desdites étapes.
Dans un mode particulier de réalisation, lorsque l'ébauche 50n comporte un troisième volume (non représenté), représentatif d'un accessoire annexe permanent solidaire du support, le procédé comporte une étape supplémentaire de détermination et de suppression de zones d'éviction volumique du troisième volume pour concevoir la forme finale de l'accessoire annexe.
Cette étape supplémentaire peut être réalisée entre l'étape de détermination des zones d'éviction du premier volume et l'étape de 5 détermination des zones d'éviction du second volume ou après l'étape de détermination des zones d'éviction du second volume.
La septième étape consiste à réaliser matériellement les éléments du support 12 à partir de la représentation virtuelle 12n du support précédemment conçue.
10 Dans cette septième étape du procédé, un support 12, pour chaque dent 13, est fabriqué à partir d'une ébauche 50 réelle, ladite ébauche étant réalisée dans un matériau biocompatible, conforme à l'ébauche numérique sélectionnée lors de la quatrième étape de conception, dans le processus numérique, du support 12.
15 Par exemple, l'objet numérique, représentatif du support final, est exporté sous forme de fichiers numériques vers une machine outil ou un autre dispositif destiné à la fabrication par des méthodes connues du support final dans un matériau biocompatible.
Dans un exemple de mise en oeuvre de la septième étape, la
20 fabrication du support 12 est réalisée par usinage. Les fichiers numériques sont importés sur une machine d'usinage multiaxes où sont programmées les séquences d'usinage. Une ébauche réelle 50 correspondante au support 12 dont la représentation numérique 50n a été utilisée est placée sur une zone de travail de la machine puis usinée.
Dans un autre exemple de mise en oeuvre de cette septième étape, la fabrication est réalisée à partir d'une technique de frittage laser ou d'une technique de broyage, à partir de l'exploitation des fichiers numériques exportés. Ces techniques permettent notamment de réaliser plus simplement des logements, gorges, fentes, de sections carrées ou rectangulaires dans l'embase ou le verrou du support.
Dans un autre exemple de mise en oeuvre de cette septième étape, la fabrication est réalisée à partir d'une technique de frittage laser ou d'une technique de broyage, à partir de l'exploitation des fichiers numériques exportés. Ces techniques permettent notamment de réaliser plus simplement des logements, gorges, fentes, de sections carrées ou rectangulaires dans l'embase ou le verrou du support.
21 Cette septième étape est réalisée pour chaque support de l'appareil orthodontique.
L'invention est décrite dans le cas de verrous de supports sensiblement sphériques sans que ce choix soit limitatif de l'invention. Ainsi, d'autres formes de verrous, par exemple des formes arrondies ou émoussées, peuvent aussi être utilisées pour améliorer le confort du patient ou présenter des avantages particuliers pour la réalisation des encoches. L'homme du métier est en mesure d'adapter l'invention à des formes de verrous non décrites.
L'invention est décrite dans le cas préféré d'un arc plan, d'une part car les forces appliquées par les arcs plans sont les plus adaptées à la physiologie buccale, d'autre part car il est réalisable de façon industrielle. Le procédé
suivant l'invention permet de réaliser un appareil orthodontique qui répond à
ce choix d'un arc plan sans difficulté. Toutefois, ce choix n'est pas limitatif de l'invention et l'homme du métier est en mesure d'adapter l'invention à des arcs gauches pour des appareils orthodontiques destinées à des dentitions particulières.
Les supports ainsi réalisés sont personnalisés pour former un appareil orthodontique pour chaque patient et comportent les prescriptions individualisées de chaque dent du patient.
L'invention est décrite dans le cas de verrous de supports sensiblement sphériques sans que ce choix soit limitatif de l'invention. Ainsi, d'autres formes de verrous, par exemple des formes arrondies ou émoussées, peuvent aussi être utilisées pour améliorer le confort du patient ou présenter des avantages particuliers pour la réalisation des encoches. L'homme du métier est en mesure d'adapter l'invention à des formes de verrous non décrites.
L'invention est décrite dans le cas préféré d'un arc plan, d'une part car les forces appliquées par les arcs plans sont les plus adaptées à la physiologie buccale, d'autre part car il est réalisable de façon industrielle. Le procédé
suivant l'invention permet de réaliser un appareil orthodontique qui répond à
ce choix d'un arc plan sans difficulté. Toutefois, ce choix n'est pas limitatif de l'invention et l'homme du métier est en mesure d'adapter l'invention à des arcs gauches pour des appareils orthodontiques destinées à des dentitions particulières.
Les supports ainsi réalisés sont personnalisés pour former un appareil orthodontique pour chaque patient et comportent les prescriptions individualisées de chaque dent du patient.
Claims (19)
1-Procédé de réalisation d'un appareil orthodontique individualisé (1), ledit appareil orthodontique comportant :
- des supports (12) fixés sur des dents (13) d'une arcade dentaire d'un patient, chaque support (12) étant fixé sur une surface d'une dent (13) de l'arcade dentaire par une embase (121) dudit support, - un arc orthodontique (11) fixé auxdits supports dans un logement (123) d'un verrou (122) de chaque support, ledit procédé comportant une étape de construction d'une représentation numérique (12n) de chaque support à partir d'une représentation numérique de l'arcade dentaire désirée en fin de traitement, dite représentation numérique finale de l'arcade dentaire, ledit procédé étant caractérisé en ce que l'étape de construction de la représentation numérique (12n) de chaque support comporte les étapes de :
a) positionner une représentation numérique (11 n) de l'arc orthodontique par rapport à la représentation numérique finale de l'arcade dentaire, puis b) pour chaque dent (13n) de la représentation numérique finale de l'arcade dentaire, positionner une représentation numérique (52n) d'un volume représentatif d'un volume enveloppe d'un verrou, dit deuxième volume, d'une ébauche (50n) de support en interférence avec l'arc orthodontique (11 n) et à proximité de la dent considérée, et c) pour chaque dent (13n) de la représentation numérique finale de l'arcade dentaire, positionner une représentation numérique (51n) d'un volume représentatif d'un volume enveloppe d'une embase, dit premier volume, de l'ébauche (50n) de support en interférence avec le deuxième volume (52n) et avec le volume de la dent considérée, puis, d) déterminer, pour chaque dent (13n), dans le premier volume (51n) et dans le deuxième volume (52n), des zones d'éviction volumique, lesquelles zones d'éviction volumique comportent l'ensemble des volumes en interférence avec la dent pour le premier volume et l'ensemble des volumes en interférence avec l'arc orthodontique pour le deuxième volume, la représentation numérique du support (12n) d'une dent (13n) étant déterminée par le volume de l'ébauche (50n) de support duquel sont soustraites les zones d'éviction volumique.
- des supports (12) fixés sur des dents (13) d'une arcade dentaire d'un patient, chaque support (12) étant fixé sur une surface d'une dent (13) de l'arcade dentaire par une embase (121) dudit support, - un arc orthodontique (11) fixé auxdits supports dans un logement (123) d'un verrou (122) de chaque support, ledit procédé comportant une étape de construction d'une représentation numérique (12n) de chaque support à partir d'une représentation numérique de l'arcade dentaire désirée en fin de traitement, dite représentation numérique finale de l'arcade dentaire, ledit procédé étant caractérisé en ce que l'étape de construction de la représentation numérique (12n) de chaque support comporte les étapes de :
a) positionner une représentation numérique (11 n) de l'arc orthodontique par rapport à la représentation numérique finale de l'arcade dentaire, puis b) pour chaque dent (13n) de la représentation numérique finale de l'arcade dentaire, positionner une représentation numérique (52n) d'un volume représentatif d'un volume enveloppe d'un verrou, dit deuxième volume, d'une ébauche (50n) de support en interférence avec l'arc orthodontique (11 n) et à proximité de la dent considérée, et c) pour chaque dent (13n) de la représentation numérique finale de l'arcade dentaire, positionner une représentation numérique (51n) d'un volume représentatif d'un volume enveloppe d'une embase, dit premier volume, de l'ébauche (50n) de support en interférence avec le deuxième volume (52n) et avec le volume de la dent considérée, puis, d) déterminer, pour chaque dent (13n), dans le premier volume (51n) et dans le deuxième volume (52n), des zones d'éviction volumique, lesquelles zones d'éviction volumique comportent l'ensemble des volumes en interférence avec la dent pour le premier volume et l'ensemble des volumes en interférence avec l'arc orthodontique pour le deuxième volume, la représentation numérique du support (12n) d'une dent (13n) étant déterminée par le volume de l'ébauche (50n) de support duquel sont soustraites les zones d'éviction volumique.
2- Procédé suivant la revendication 1 dans lequel les zones d'éviction volumique du premier volume (51n) sont définies de sorte à déterminer une épaisseur de la représentation numérique de l'embase (121n) sensiblement constante.
3- Procédé suivant l'une des revendications précédentes dans lequel l'ébauche (50n) est choisie dans une base de données comportant au moins deux modèles de représentation numérique d'ébauches.
4- Procédé suivant l'une des revendications précédentes dans lequel l'ébauche (50n) est choisie par rapport à la forme de la dent (13n) considérée pour minimiser le volume des zones d'éviction en maintenant une surface suffisante de contact entre une surface d'appui (124n) de l'embase (121n) et la surface de la dent (13n).
5- Procédé suivant l'une des revendications précédentes dans lequel, la représentation numérique de l'arc orthodontique (11n) est positionnée de sorte qu'une distance d, pour chaque dent (13n) de la représentation numérique finale de l'arcade dentaire, entre la représentation numérique de l'arc orthodontique (11 n) et la surface de chaque dent (13n) soit supérieure à
une distance minimale d min correspondant à une épaisseur minimale de la représentation numérique des supports (12n) au niveau de leurs verrous (122n).
une distance minimale d min correspondant à une épaisseur minimale de la représentation numérique des supports (12n) au niveau de leurs verrous (122n).
6- Procédé suivant l'une des revendications précédentes dans lequel, pour chaque dent (13n) de la représentation numérique finale de l'arcade dentaire, la représentation numérique du deuxième volume (52n) est positionnée de sorte qu'un point de référence dudit deuxième volume corresponde à un point d'intersection entre la représentation numérique (11n) de l'arc orthodontique et une projection orthogonale d'un centre (132n) de la dent considérée (13n).
7- Procédé suivant l'une des revendications précédentes dans lequel des logements (123) sont réalisés, pour certains secteurs de l'arcade dentaire, avec une section sensiblement supérieure à une section de l'arc orthodontique (11) de sorte que l'arc orthodontique puisse glisser naturellement le long de l'arcade dentaire dans lesdits logements lors des mouvements des dents (13) de ladite arcade dentaire.
8- Procédé suivant l'une des revendications précédentes dans lequel l'appareil orthodontique est réalisé à partir d'un arc orthodontique plan.
9- Procédé suivant l'une des revendications précédentes dans lequel les représentations numériques des supports (12n) sont placées sur des surfaces linguales (131n) des dents (13n) de la représentation numérique finale de l'arcade dentaire.
10- Procédé suivant l'une des revendications 1 à 8 dans lequel les représentations numériques des supports (12n) sont placées sur des surfaces vestibulaires des dents (13n) de la représentation numérique finale de l'arcade dentaire.
11- Procédé suivant l'une des revendications précédentes dans lequel les zones d'éviction du second volume déterminent un logement (123n) en forme de gorge ouverte dans la représentation numérique du verrou (122n) pour recevoir la représentation numérique de l'arc orthodontique (11n) et le cas échéant une représentation numérique de moyens d'autoverrouillage de l'arc orthodontique.
12- Procédé suivant l'une des revendications 1 à 10 dans lequel les zones d'éviction du second volume déterminent un logement (123n) en forme de trou traversant dans la représentation numérique du verrou (122n) pour recevoir la représentation numérique de l'arc orthodontique (11n).
13- Procédé suivant l'une des revendications précédentes dans lequel des zones d'éviction volumique sont déterminées dans une représentation numérique d'au moins un volume représentatif d'un volume enveloppe d'un accessoire annexe, dit troisième volume, de l'ébauche (50n) de support, puis soustraites de l'ébauche (50n).
14- Procédé suivant l'une des revendications précédentes dans lequel la représentation numérique finale de l'arcade dentaire désirée en fin de traitement du patient est réalisée à partir d'une représentation numérique de l'arcade dentaire du patient avant traitement.
15- Procédé suivant l'une des revendications précédentes dans lequel les supports sont réalisés conformément aux représentations numériques dans un matériau biocompatible.
16- Support (12) d'un appareil orthodontique caractérisé en ce que ledit support est réalisé suivant le procédé d'une des revendications 1 à 15 au moyen d'une ébauche (50), ladite ébauche comportant au moins deux volumes imbriqués (51, 52) constituant une enveloppe d'au moins deux éléments à réaliser, un volume représentatif d'un volume enveloppe de l'embase (121), dit premier volume (51), usiné sur un premier coté, dite surface d'appui (124), pour se conformer à la surface (131) de la dent (13), et un volume représentatif d'un volume enveloppe du verrou (122), dit deuxième volume (52), usiné sur un côté du premier volume opposé à une surface d'appui (124), pour former le logement (123).
17- Support (12) suivant la revendication 16 caractérisé en ce que le deuxième volume (52) de l'ébauche dans laquelle ledit support est réalisé
est sensiblement sphérique.
est sensiblement sphérique.
18- Support (12) suivant l'une des revendications 16 ou 17 caractérisé en ce que le premier volume (51) de l'ébauche dans laquelle ledit support est réalisé est un corps convexe du côté de la dent.
19- Support (12) suivant l'une des revendications 16 ou 17 caractérisé en ce que le premier volume (51) de l'ébauche dans laquelle ledit support est réalisé est un corps concave du côté de la dent.
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