WO1980002630A1 - Systeme de videotex muni de moyens de protection contre les erreurs de transmission - Google Patents

Systeme de videotex muni de moyens de protection contre les erreurs de transmission Download PDF

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WO1980002630A1
WO1980002630A1 PCT/FR1980/000075 FR8000075W WO8002630A1 WO 1980002630 A1 WO1980002630 A1 WO 1980002630A1 FR 8000075 W FR8000075 W FR 8000075W WO 8002630 A1 WO8002630 A1 WO 8002630A1
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PCT/FR1980/000075
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C Fournier
C Roche
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Telediffusion Fse
C Fournier
C Roche
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    • HELECTRICITY
    • H04ELECTRIC COMMUNICATION TECHNIQUE
    • H04NPICTORIAL COMMUNICATION, e.g. TELEVISION
    • H04N7/00Television systems
    • H04N7/025Systems for the transmission of digital non-picture data, e.g. of text during the active part of a television frame
    • H04N7/035Circuits for the digital non-picture data signal, e.g. for slicing of the data signal, for regeneration of the data-clock signal, for error detection or correction of the data signal
    • H04N7/0357Circuits for the digital non-picture data signal, e.g. for slicing of the data signal, for regeneration of the data-clock signal, for error detection or correction of the data signal for error detection or correction

Abstract

Systeme de videotex comprenant des moyens de protection contre les erreurs de transmission. Selon l'invention, on introduit, a l'emission, une redondance dans les signaux de commande grace a des sequences de codes de commande. A la reception on tire parti de la redondance pour corriger des erreurs. Application a la transmission d'informations par le canal de television.

Description

SYSTEME DE VIDEOTEX MUNI DE MOYENS DE PROTECTION CONTRE LES ERREURS DE TRANSMISSION
La présente invention a pour objet un système de vidéotex muni de moyens de protection contre les erreurs de transmission. Elle trouve une application dans la transmission et l'affichage d'informations sur des récepteurs de télévision à des fins quelconques de distraction, d'information ou d'enseignement. L'invention s'applique notamment au système dit "ANTIOPE" (Acquisition Numérique et Télévisualisation d'Images Organisées en Pages d'Ecriture) qui est un système de vidéotex diffusé (donc unidirectionnel) permettant d'insérer sur des voies de télévision des informations alphanumériques organisées en pages et en magazines. Dans un tel système, la diffusion des informations s'effectue par des moyens et une procédure dénommée "DIDON" (Diffusion de Données Numériques). Cette procédure est compatible avec la diffusion du signal de télévision.
De nombreux articles ou demandes de brevet ont déjà décrit ce système. On pourra en trouver une description détaillée, notamment dans les documents suivants : l'article de Y. GUINET intitulé "Etude comparative des systèmes de télétexte en radiodiffusion. Quelques avantages de la diffusion des données par paquets appliquée au télétexte" paru dans la revue de l 'U.E.R. cahier Technique-, n° 165, Octobre 1977, pages 242 à 253 l'article de B. MARTI et M. MAUDUIT intitulé "ANTIOPE", service de Télétexte" paru dans la revue "Radiodiffusion Télévision", 9ème année, n° 40, novembre-décembre 1975, 5/5 pages 18 à 23 ; - la "Spécification du système de télétexte ANTIOPE", éditée par le Centre Commun d'Etudes de Télévision et Télécommunications (CCETT) ; - la demande de brevet français n° 75 18319 déposée le 6 juin 1975 et intitulée "Système de diffusion de données" ; la demande de brevet français n° 76 27212, déposée le 6 septembre 1976 et intitulée "Système de transmission numérique et d'affichage de texte sur un écran de télévision" ; la demande de brevet français n° 76 29034, déposée le 22 septembre 1976 et intitulée "Perfectionnements aux systèmes de transmission numérique et d'affichage de textes sur un écran de télévision" ; - la demande de certificat d'addition français n° 77 17625, déposée le 3 juin 1977 et intitulée "Système de diffusion de données".
Le système ANTIOPE étant ainsi largement connu, il ne sera pas décrit ici en détail. On se bornera à en rappeler les principes essentiels, dans le but de faciliter la compréhension de l'invention. Pour tout détail de conception ou de réalisation, on pourra toujours se reporter aux documents cités plus haut, qui eux-mêmes renvoient à d'autres, tous ces documents devant être considérés comme incorporés à la présente description.
La figure 1 rappelle très schématiquement les éléments essentiels d'un système de vidéotex
ANTIOPE. Un tel système comprend un centre d'émission 2 et des postes récepteurs 4, 4', etc... Le centre d'émission comprend :
- un moyen 6 de composition d ' un magaz ine constitué de pages organisées en rangées de caractères. Ce moyen est alimenté par une banque de données qui est, par exemple, un service météorologique, la Bourse, une agence d'informations, etc... - un circuit 8 de traitement et de mémorisation du magazine sous forme de signaux numériques groupés en octets (8 éléments binaires), qui se répartissent en octets de données et en octets de commande,
- une jonction 10 reliée au circuit 8, - un multiplexeur 12 servant à la constitution de paquets d'octets et à l'insertion des informations dans les lignes d'un signal de télévision, ce moyen mettant en oeuvre la procédure DIDON évoquée plus haut,
- un organe de modulation 14, - et enfin une antenne 16.
Chaque poste récepteur (ou "terminal") comprend : - un circuit 20 de réception et de démodulation d'un signal de télévision ; - une voie 22 de traitement des signaux numériques, - une voie 28 de traitement des signaux vidéo d'image, - un organe 30 de visualisation.
Dans le système ANTIOPE, les octets véhiculant l'information sont notés traditionnellement de la manière suivante :
Figure imgf000005_0001
L'élément binaire b8 est un élément d'imparité, autrement dit un élément tel que le nombre total de "1" figurant dans l'octet soit impair. Selon cette notation, l'octet (j/k) = (4/7) correspond ainsi à l'octet 11000111. Les octets se divisent en octets de commande et en octets de données. Les octets de commande indiquent notamment des en-têtes et des fins de pages, des en-têtes et des fins de rangées ainsi que des attributs de visualisation. Les octets de données, insérés entre des octets de commande, correspondent à des caractères contenus dans les rangées. Tous ces octets, qu'ils soient de commande ou de données, comprennent l'élément binaire bg d'imparité.
A titre d'exemple, une page courante d'information, accessible à l'usager, se présente sous la forme suivante :
1) Elle contient tout d'abord un en-tête de page, qui se compose des codes de commande
(ETX) FF RS NP1 NP2 NP3 : où : ETX est un code qui termine la page précédente,
FF (0,12) est un code qui indique une nouvelle page,
RS (1,14) est un drapeau de page,
NP1, NP2, NP3 sont des codes indiquant un numéro de page allant de 001 à 999.
2) Après l'en-tête de page, figure une rangée "zéro" :
US 00 C1 C2 C3 RC LF, où : US (1,15) est un drapeau de rangée,
00 indique le rang zéro, C1, C2, C3 sont des codes complémentaires, RC (0,13) LF (0,10) terminent la rangée. La rangée zéro peut contenir aussi un nom de service, une date, une heure et éventuellement des indications de taxation. Cette rangée zéro ne véhicule pas d'information constituant le service. Elle fait partie de la procédure. 3) Après la rangée zéro, viennent des rangées d'information comprenant d'abord un en-tête de rangée, qui se compose des codes US, NR1, NR2, où : US est le drapeau de rangée,
NR1, NR2 constituent le numéro de rangée qui va de 01 à 24, puis des octets de données d,, d2,... dn, qui sont insérés entre l'en-tête de rangée et soit une fin de rangée RC, LF, soit une fin de page ETX. Ces octets d1, d2,... dn représentent l'information constituant le service diffusé. Quant aux changements d'attributs de visualisation, ils sont transmis par des séquences précédées du code d'échappement ESC (1,11). Ces attributs sont : la couleur, la couleur de fond, la taille (double hauteur, double largeur) , le clignotement, la forme des symboles (choix des symboles alphanumériques ou semi-graphiques), l'incrustation, le masquage. Ce bref rappel étant effectué, on peut aborder le problème que se propose de résoudre la présente invention.
Il s'agit essentiellement du problème des erreurs commises lors de la transmission de l'information entre le centre d'émission et les différents postes récepteurs et de la réduction des défauts occasionnés par ces erreurs. Toute transmission numérique introduit un certain taux d'erreur et un certain taux de perte. Mais alors que les équipements utilisés avec les réseaux de câbles numériques sont conçus en tenant compte de ces risques d'erreurs, il n'en est pas de même lorsque le support est un réseau de télévision qui est conçu avant tout pour transmettre une information de caractère analogique. L'impossibilité d'interrompre le message et de demander sa répétition aggrave encore la situation.
Les défauts dus aux erreurs de transmission ont fait l'objet d'évaluations : on a pu montrer que pour 95% des usagers, le taux d'erreur est inférieur ou égal à 10-3 et le taux de perte à 10-4, les erreurs étant indépendantes et les pertes portant sur un ou plusieurs octets.
Si l'on désigne par p la probabilité d'erreur en transmission sur un élément binaire, le taux de perte vaut sensiblement 100p2, ce qui donne un octet perdu pour 80 octets faux lorsque p = 10-3. On peut donc considérer que jusqu'à cette valeur, la probabilité de perte est négligeable devant celle d'erreur. Pour une page moyenne de 800 octets environ, on trouve 7 erreurs par page pour p = 10-3 si le terminal n'effectue aucune correction, alors qu'une erreur par page-écran semble être le maximum tolerable. Un taux d'erreur de 10 -4 constitue donc une limite à ne pas dépasser pour une exploitation correcte du système.
L'invention a justement pour objet un moyen qui rend le système ANTIOPE exploitable audelà de cette limite et jusqu'à environ 10 pour le taux d'erreur.
Pour préciser ces questions, il est nécessaire d'analyser les différents défauts que les erreurs de transmission peuvent créer sur un écran d'affichage. Les défauts "élémentaires" sont constitués par les différences visuelles, entre' la page affichée et la page émise. Ils peuvent s'ajouter les uns aux autres (du moins jusqu'à un certain nombre, car le système ANTIOPE ne fonctionne plus si les défauts sont trop nombreux). Ces défauts sont, par ordre de tailles décroissantes des zones affectées :
1 - la perte de page,
2 - l'interférence de page, 3 - la page incomplète,
4 - l'interférence de rangée (s)
5 - le décadrage de rangée (s)
6 - l'attribut de visualisation incorrect
(couleur, taille, alphabet, etc...), 7 - l'affichage de symbole (s) d'erreur,
8 - l'affichage de symbole (s) erroné (s). Les défauts de 1 à 5 constituent une première classe de défauts dits de "mise en page". Ce sont les plus graves, car ils affectent de façon considérable la qualité du service de cidéotex. Les autres défauts définissent une classe subalterne et leur influence sur la qualité de l'image est moins grande et peut varier considérablement d'un service à l'autre. Par exemple, l'affichage de symboles d'erreur est préférable à l'affichage de symboles erronés dans une application chiffrée (bourses, horaires par exemple) alors que dans les magazines d'informations générales, quelques symboles erronés peuvent passer inaperçus, mais que des symboles d'erreur peuvent être ressentis comme une gêne.
Les défauts de mise en page rendent incohérente l'information et cette gêne est importante dans toutes les applications. C'est pourquoi l'invention leur attache une importance particulière. A cette fin, l'invention prévoit l'introduction d'une redondance dans les signaux émis et l'utilisation de cette redondance, à la réception, pour réduire la probabilité des défauts. On sait qu'une redondance est déjà prévue dans les systèmes de l'art antérieur puisque les octets transmis sont protégés par un codage de Hamming (de type 8,4) et contiennent un élément binaire d'imparité (b8). Mais cette protection s'avère insuffisante pour les octets de commande, si l'on veut réduire efficacement les défauts de mise en page.
Pour renforcer cette protection, l'invention prévoit d'utiliser (au moins pour les commandes principales) une séquence redondante de codes de commande. Des codes supplémentaires sont ainsi associés aux codes habituels pour former des séquences redondantes, ces codes n'ayant aucune signification particulière pour les récepteurs qui ne seraient pas munis de moyens d'exploitation de la redondance, ce qui assure la compatibilité du système protégé conforme à l'invention avec les récepteurs non protégés antérieurs.
Il faut noter que ce problème de la correction des erreurs revêt un caractère particulier dans le système de vidéotex ANTIOPE, et qu'il ne se pose pas dans les mêmes termes pour d'autres systèmes comme le TELETEXT du Royaume Uni. Dans ce dernier, l'information de mise en page est définie par rapport au signal analogique. Le début de la rangée est en effet déduit du début de la ligne porteuse de données numériques, et chaque octet, à partir du début de rangée, se voit attribuer une place physique sur l'écran. Quant aux codes de changement d'attribut, ils sont visualisés comme des espaces. Dans le vidéotex ANTIOPE en revanche, le système est asynchrone et le format variable. Il en résulte que la position d'un code dans la ligne de données n'a aucune relation avec la position qu'occupera le caractère correspondant dans une rangée de l'écran ; par ailleurs, les codes de changement d'attribut sont exploités sans occuper sur l'écran d'espaces inutiles.
Le système TELETEXT du Royaume Uni possède donc une bonne résistance intrinsèque au niveau de la mise en page : les caractères même faux s'écrivent toujours dans le bon ordre au sein d'une rangée, et les interférences entre rangées sont rares. Ce n'est évidemment pas le cas pour le système Vidéotex ANTIOPE.
En revanche, ce dernier système offre un avantage qui est celui de son format variable. De ce fait, il se prête bien à l'introduction de signaux de contrôle et il est toujours possible d'introduire de la redondance sous forme d'octets supplémentaires ; mieux encore, cette redondance peut être adaptée aux besoins spécifiques d'un service particulier. On peut donc définir différents langages redondants de différents niveaux.
De façon plus précise, la présente invention a pour objet un système de vidéotex du genre de ceux qui ont été décrits à propos de la figure 1, et qui est caractérisé en ce que : A) dans le centre d'émission 2 : le circuit 8 comprend des moyens de formation de signaux de commande constitués, pour chaque commande, d'une séquence redondante de codes de commande, chaque séquence étant formée d'au moins deux codes consécutifs dont l'un au moins est le code habituel correspondant à la commande en question, et les autres n'ont aucune signification susceptible de perturber les récepteurs habituels, B) dans certains des postes récepteurs : il est prévu, dans la voie 22 de traitement des signaux numériques, un circuit identificateur qui met à profit la redondance des séquences de commande : a) pour reconnaître, dans ces séquences, un code particulier en dépit des légères erreurs qui peuvent entacher cette séquence, et pour restituer un code de commande corrigé correspondant au code habituel, lequel est ensuite pris en compte par le récepteur, b) et pour reconnaître et signaler que certaines séquences de codes de commande sont gravement erronées et ne doivent pas être prises en compte,
C) dans les postes récepteurs qui ne sont pas munis du circuit identificateur, les signaux numériques de commande sont traités de manière classique.
Ainsi, l'exploitation de la redondance au niveau des récepteurs conduit à deux fonctions : l'une de correction des erreurs, l'autre de signalisation des erreurs lorsque celles-ci ne peuvent être corrigées. A cette fin, le circuit identificateur des récepteurs est apte :
- à corriger les séquences de commande de deux codes erronnées qui comprennent un octet et un seul invalide au sens de la parité (octet noté X),
- pour corriger les séquences de commande de 3 codes erronées qui comprennent jusqu'à 2 octets X sans octet Z, en notant Z un octet valide au sens de la parité, mais qui n'appartient pas à la séquence en cours. - à signaler les séquences erronnées qui comprennent un nombre d'octets X, et d'octets Z supérieur à une valeur déterminée qui dépend de la longueur de la séquence, ou qui comprennent un octet X et un octet Z, en notant Z un octet valide au sens de la parité mais qui n'appartient pas à la séquence en cours.
L'introduction de la redondance peut se faire à plusieurs niveaux et de plusieurs manières, selon le degré de protection que l'on veut obtenir et les commandes que l'on veut protéger.
Dans une première variante, la redondance est introduite au niveau du début de page de la manière suivante : A) dans l'émetteur, le circuit de formation de séquence est apte à constituer, pour chaque début de page, une séquence de deux codes formés par le code RS habituel précédé d'un code n'ayant aucune signification pour les récepteurs non munis de circuit identificateur, par exemple le code SOH, la séquence s'écrivant alors (SOH ; RS) ; B) le circuit identificateur est apte :
- à reconnaître des séquences telles que : (SOH ; RS) , (X ; RS) , (SOH ; X) et à restituer dans les trois cas le code habituel de drapeau page RS,
- à reconnaître qu'il y a erreur dans des s séquences telles que s (X ; X), (Z ; RS), (SOH ; Z)
Pour ce qui est de la commande de fin de page, repérée habituellement par le code noté ETX, on peut prévoir que :
A) dans l'émetteur, le circuit de formation de séquence est apte à constituer, pour chaque fin de page, une séquence formée par le code ETX suivi d'un code n'ayant aucune signification pour les récepteurs non munis du circuit identificateur, par exemple le code EOT, B) le circuit identificateur est apte :
- à reconnaître des séquences telles que : (ETX ; EOT) , (ETX ; X) , (X ; EOT) et à restituer, dans les trois cas, le code habituel de fin de page ETX ; - à reconnaître qu'il y a erreur dans des séquences telles que : (X ; X) , (Z ; EOT) , (ETX ; Z) .
La redondance peut également être introduite et exploitée au niveau des rangées. On a vu que la synchronisation de ces rangées est repérée, soit par le code habituel de re- tour chariot RC suivi du code de saut de ligne LF, soit par le code de drapeau de rangée US suivi du numéro de rangée. Selon 'l'invention, il est prévu que :
A) dans l'émetteur, le circuit de formation de séquence est apte à constituer, pour chaque début de rangée, une séquence de trois codes (RC ; LF ; US) , B) le' circuit identificateur est apte :
- à reconnaître les séquences
(RC ; LF ; US) (RC ; X ; X)
(X ; LF ; US) (X ; LF ; X)
(RC ; X ; US) (Z ; LF ; US) (RC ; LF ; X) (RC ; Z ; US)
(X ; X ; US) (RC ; LF ; Z) et à restituer, dans les dix cas, le code habituel de début de rangée,
- à reconnaître qu'il y a erreur dans les séquences comportant (X ; X ; X) ou "X et Z" . Enfin, la redondance peut être introduite et exploitée au profit des attributs de visualisation de caractères, qui sont traditionnellement repérés par un code d'échappement ESC suivi d'un second code spécifiant l'attribut (conformément à la norme ISO 2022).
Pour protéger ces séquences, en respectant les normes internationales, il n'y a pas d'autres solutions que de les répéter. On peut alors doubler systématiquement les séquences de changement de taille, ainsi que les séquences d'incrustation et de masquage.
Dans ces conditions, il est prévu que :
A) dans l'émetteur, le circuit de formation de séquence est apte à constituer, pour certains attributs de visualisation, une séquence de quatre codes : le code ESC suivi d'un code noté Y le tout doublé, soit (ESC ; Y ; ESC ; Y),
B) le circuit identificateur, est apte : - à reconnaître les séquences (ESC ; Y ; ESC ;
Y) , (ESC ; X ; ESC ; Y) , (ESC ; Y ;
X ; Y) et (X ; Y ; ESC ; Y) et à restituer dans les quatre cas, le code habituel
(ESC ; Y) , - à reconnaître qu'il y a erreur dans des séquences telles que :
(X ; X ; ESC ; Y)
(ESC ; X ; X ; Y)
(X ; Y ; X ' Y) (Z ; Y ; ESC ; Y)
(ESC ; Z ; ESC ; Y)
(ESC ; Y ; Z ; Y).
C) pour les séquences (ESC ; Y) nou doublées, le circuit identificateur est capable de reconnaître des séquences (X ; Y) où X diffère de esc d'un seul élément binaire et à indiquer au déco deur cette erreur de sorte que ni X ni Y ne soient faussement considérés comme caractères à visualiser.
Naturellement, la protection peut intervenir simultanément sur tous ces codes et également sur d'autres codes que ceux dont il vient d'être question et notamment sur des codes visualisables. Mais la protection conduit rapidement, dans ce dernier cas, à une redondance considérable, supérieure à 50%, dans la zone protégée. Ce genre de correction n'a donc de sens que pour des applications très particulières (par exemple pour les cours de la Bourse, les horaires de transport, etc..) qui ne peuvent tolérer aucune erreur sur les codes visualisables malgré un taux d'erreur en transmission éventuellement élevé. On sait que ces codes visualisables à protéger sont transmis chacun sur deux octets codés par Hamming, l'un des octets portant 3 éléments d'information et l'autre 4. On définit alors, selon l'invention, le début de zone par une séquence doublée telle que : VT ; LF ; VT ; LF. On définit la fin de zone par une combinaison de deux octets utilisant l'élément binaire laissé libre par les codes visualisables. Ce langage non compatible conduit à définir plusieurs niveaux de langage redondant, qui ne seront pleinement exploitables par le terminal que si ce dernier est informé de la structure du message qu'il traite. Cette identification du langage est possible au moyen d'un octet dit de service, prévu par les spécifications et placé avant les octets qui décrivent la page, au niveau de l'entête de page.
De toute façon, les caractéristiques et avantages de l'ivention apparaîtront mieux après la description qui suit, d'exemples de réalisation donnés à titre explicatif et nullement limitatif. Cette description se réfère à des dessins annexés sur lesquels :
- la figure 1, déjà décrite, représente un schéma synoptique d'un système de vidéotex, - la figure 2 représente le schéma synoptique d'un équipement d'émision,
- la figure 3, représente un schéma synoptique d'un récepteur équipé d'un circuit identificateur conforme à l'invention, - la figure 4 représente un schéma synop tique d'un circuit identificateur,
- la figure 5 représente un schéma synoptique d'un automate de sélection de page,
- la figure 6 représente un schéma synoptique d'un automate de première acquisition,
- la figure 7 représente un schéma synoptique d'un premier module de chargement,
- la figure 8 représente un schéma synoptique d'un second module de chargement, - la figure 9 représente un schéma synoptique d'un troisième module de chargement,
- la figure 10 représente un circuit logique apte à engendrer un signal de commande du troisième module de chargement, - la figure 11 représente un schéma synoptique d'un automate d'acquisitions ultérieures.
Les figures 2 et 3 permettent de situer les moyens de l'invention dans le système global de vidéotex, tout d'abord dans l'équipement d'émission (Fig. 2) puis dans le récepteur (Fig. 3).
L'ensemble représenté sur la figure 2 est analogue à celui de la figure 1 de la demande de brevet français 75 18319 mentionnée ci-dessus. En amont d'un organe de modulation 14 et d'une antenne d'émission 16, peuvent être commutées, par un raulti plexeur 12, un certain nombre de sources comprenant un circuit de traitement de données 8 raccordé à des postes de contrôle 6.1, 6.2, etc... Le circuit de traitement de données 8 comprend un circuit de mise au format 7, une mémoire 9 dont l'entrée est reliée à la sortie du circuit 7, dont une sortie de diffusion peut être sélectivement reliée à l'organe de modulation 14, et dont une sortie de contrôle est reliée à l'entrée d'un circuit de traduction 11. Chaque poste de contrôle 6.1, 6.2, etc... comprend un écran de contrôle 3 et un clavier de composition 5. Chaque clavier a une sortie de données reliée à l'entrée du circuit 7 et une entrée de données reliée à la sortie du circuit 11. Chaque poste 6.1, 6.2, etc... permet à un journaliste ou à un opérateur de composer des pages au moyen du clavier 5 en vérifiant, sur l'écran de contrôle 3, toutes les caractéristiques de l'image finale en couleur : taille des caractères, clignotements et particularités graphiques diverses. Chaque clavier 5 est du type machine à écrire et contient les organes logiques pour la composition et la mise à jour de documents. Les données délivrées par les postes 6.1, 6.2, etc... sont mises au format dans le circuit 7, puis stockées dans la mémoire 9. Cette mémoire peut être une mémoire à disques où sont stockées les suites de codes transmissibles correspondant au langage évoqué plus haut. La mémoire 9 constitue un fichier des pages qui sont lues périodiquement et transmises à l'organe de modulation 14 pour diffusion. Un opérateur d'un poste 6.1, 6.2, etc... peut également faire apparaître sur son écran de contrôle 3 une page, par l'intermédiaire du circuit 11. Des exemples de réalisation de l'équipement de la figure 2 sont connus. Ils peuvent être réalisés sous forme de logique câblée, ou sous forme programmée gérée par un microprocesseur.
Comme décrit dans la demande de brevet français 75 18319 déjà citée, la diffusion des don- nées s'effectue par le canal de télévision dans les lignes affectées au système DIDON. Ces données sont alors regroupées en paquets comportant jusqu'à 32 octets. A un paquet est jointe une étiquette formant un préfix:e et donnant l'adresse de l'expéditeur et le nombre d'octets contenus dans le paquet. Si le flux de données comprend plus de 32 octets à transmettre, il est partagé entre plusieurs paquets et l'étiquette comporte en plus le numéro du paquet. A l'étiquette sont encore joints 2 octets pour synchroniser l'oscillateur local du terminal récepteur et un octet de synchronisation des octets du paquet. Ainsi, au total, un paquet transmis comprend 40 octets dont les 320 éléments binaires représentent le noir lorsque leur valeur binaire est 0 et le blanc lorsqu'elle est 1. On minimise les interférences de ces signaux numériques avec le signal vidéo proprement dit en choisissant une fréquence 'de répétition qui soit un multiple impair de la fréquence ligné. Il y a 397 périodes dans une ligne, ce qui porte la fréquence des éléments binaires à 6,20 MHz, la modulation étant du type non retour à zéro.
La transmission des données s'effectue de manière asynchrone, la structure des paquets n'étant pas répétitive comme on le verra par la suite. Les informations de pase se trouvent alors systématiquement en des positions différentes lors des transmissions successives, ce qui a une importance sur le processus de correction des erreurs éventuelles.
Comme il est déjà décrit dans la demande de brevet précitée, une unité de gestion électroni que connaît la liste des lignes libres dans le signal d'image et y insère les paquets de données qu'il reçoit des diverses sources de .données telles que l'éditeur décrit à la figure 2. Les liaisons entre la partie modulation 14 et les diverses mémoires 9 comportent une jonction qui est de préférence du type de celle qui est décrite dans la demande de brevet français 74 13136 déposée le 16 avril 1974 et intitulée "dispositif d'interface normalisée de communications". Cette jonction permet de ralentir le débit d'une source constituée par une mémoire quand le réseau de diffusion est encombré. Quand on utilise un réseau de diffusion, on ne peut asservir le débit de la source à la capacité d'acceptation du récepteur ; pour pallier cette insuffisance, le calculateur gérant est pourvu d'un récepteur fictif analogue au récepteur le plus lent. Si l'on utilise d'autres supports de transmission, la jonction précitée assure les fonctions indispensables à la transmission correcte des signaux.
Les moyens permettant de mettre en oeuvre la présente invention se situent dans le circuit 7 de mise au format ; la structure de ce circuit est conforme à celles des circuits déjà utilisés avec cette différence que ce circuit forme les séquences redondantes de codes qui ont été définies plus haut. Le circuit 7 ne sera pas décrit en détail ici et l'on pourra se reporter à son sujet, aux demandes de brevet citées plus haut. En revanche, des moyens particuliers doivent être insérés dans le terminal de réception pour pouvoir exploiter la redondance du signal émis. La description qui suit s'attache donc essentiellement à la structure et au fonctionnement de ces moyens. La figure 3, tout d'abord, permet de préciser la place qu'occupent ces moyens dans un poste récepteur ; les figures 4 à 11 préciseront leur structure. La figure 3 correspond à la figure 2 de la demande de brevet français déjà mentionnée n° EN 76 27212 déposée le 6 septembre 1976. Elle représente un récepteur qui comporte des grands blocs fonctionnels déjà mentionnés à propos de la figure 1, à savoir : un circuit de réception et de démodulation 20, une voie 28 de traitement des signaux d'image, une voie 22 de traitement des signaux numériques et un moyen de visualisation 30. Le circuit 20 délivre d'une part, le son à un haut-parleur 15, et d'autre part, le signal vidéo à un décodeur de couleur et générateur de balayage 31. Les signaux de couleur B1, V1 et R1, ainsi que de luminance L, issus du circuit 31 sont transmis au tube 35 à travers un commutateur vidéo 33.
Le poste récepteur illustré comporte, dans la voie 22 de traitement des signaux numériques, un séparateur vidéo-données 21, qui fonctionne selon la procédure DIDON, et qui extrait les suites d'octets du signal analogique. L'entrée de ce séparateur est reliée à la sortie vidéo du circuit 20 et sa sortie à un circuit de première sélection 23, qui fonctionne lui-aussi selon la procédure DIDON, de manière à extraire les octets véhiculés dans la voie numérique. Ce dernier circuit est semblable à l'équipement terminal décrit dans la demande de brevet N° EN 75 18319 déjà citée. La sortie du circuit 23 est reliée, par une jonction 24 du type décrit dans la demande de brevet français n° EN 74 13136 déposée le 16 avril 1974, à un circuit sélecteur de page et décodeur de données 26 dont la sortie est reliée à l'entrée d'une mémoire de page 27 (le rôle du circuit 25 est pour l'instant passé sous silen ce). Un clavier d'abonné 34 est relié aux entrées de commande des blocs 23 et 26 et au commutateur 33. La sortie de la mémoire 27 est reliée à l'entrée d'un générateur de caractères 29. Les sorties du générateur 29 sont reliées aux entrées de couleur R2, V2 et B2 du commutateur vidéo33, ainsi qu'à une entrée de luminance L2.
Le fonctionnement de ce circuit étant décrit dans la demande n° EN 76 27212 déjà citée, il ne sera pas réexposé ici. On rappellera simplement qu'à la sortie du circuit DIDON analogique 21, les données sont des octets structurés en paquets enveloppés par une procédure de huit octets d' en-tête, dont trois octets de numéro de voie. Le circuit DIDON numérique 23 sélectionne une voie numérique, c'est-à-dire laisse passer les données utiles des paquets sélectionnés, d'après leur numéro de voie.
La jonction 24 ne joue pas de rôle essentiel dans le système de l'invention, mais est surtout utile pour faciliter la séparation physique au niveau transport (DIDON) et au niveau service (ANTIOPE).
La sélection de page et le décodage des pages sélectionnées sont effectués dans le circuit 26. Cet ensemble décode une page d'information, rangée par rangée, et vient remplir la mémoire de page 27. Cette mémoire peut présenter une capacité de 1001 mots de 16 éléments binaires (25 rangées de 40 caractères plus un mot de contrôle), chaque caractère étant codé sur 16 éléments binaires en forme et attributs de visualisation.
Ce rappel étant effectué, on peut aborder la question des modifications à apporter à ce récepteur pour pouvoir exploiter la redondance introduite à l'émission dans les séquences de codes de comman de. Ces modifications consistent à introduire un circuit identificateur, qui porte la référence 25 sur la figure 3, entre la jonction 24 et le décodeur 26. Pour les postes récepteurs dépourvus de ce circuit identificateur, la jonction 24 est reliée directement au décodeur 26 et la redondance n'est alors pas exploitée.
Les figures suivantes précisent la structure et le fonctionnement de ce circuit identificateur 25. Tel que représenté sur la figure 4, le circuit identificateur comprend : a) un automate de sélection de page 36 à une entrée, qui reçoit les signaux numériques de la jonction numérique 24 et à deux sorties 148 et 248. Cet automate a pour fonction de reconnaître les codes d' en-tête de page et les numéros de page, et de diriger les signaux numériques d'abord vers la sortie 148 pendant la première acquisition d'une page puis vers la sortie 248 pendant les acquisitions postérieures à la première ; b) un automate de première acquisition 37, à une entrée reliée à la sortie 148 de l'automate de sélection de page et à une sortie reliée au décodeur numérique 26. Cet automate a pour fonction, d'une part, d'effectuer des corrections sur les codes erronés et de signaler les codes erronés non corrigés et, d'autre part, de reconnaître les codes autres que les codes d'entêté de page et notamment les codes de fin de page et d'émettre sur une sortie auxiliaire 67 un signal de fin de page ; c) un automage d'acquisitions ultérieures 38 à une entrée reliée à la sortie 248 de l'automate de sélection de page et à une sortie reliée au dé codeur numérique 26. Cet automate a pour fonction d'éliminer progressivement les erreurs subsistant dans la page après la première acquisition, en bloquant tout transfert d ' information en cas d'erreur entre une erreur détectée et la séquence de fin de rangée ou de fin de page suivante.
Dans le cas où les erreurs sont causées par des échos et où un code se retrouve à la même position lors de deux transmissions successives, l'étude des corrélations montre que les erreurs sont systématiques et qu'il n'y a aucune chance de corriger la page. En tirant parti du caractère asynchrone de la transmission dans le système ANTIOPE, il y a intérêt à ce que les structures de paquets ne soient pas répétitives ; ainsi, la probabilité pour que le même code se retrouve erroné lors d'une seconde acquisition est extrêmement réduite, ce qui permet de nettoyer progressivement la page des erreurs qu'elle contient.
Ces trois circuits qui composent le circuit identificateur 25 vont maintenant être décrits en détail.
L'automate de sélection, tout d'abord, est illustré par la figure 5. Le circuit représenté est constitué par :
- trois registres 175, 176, 177, aptes à charger trois nombres définissant un numéro de page, ce numéro étant délivré par le décodeur 26, - un registre à décalage à cinq cellules 170, 171, 172, 173 et 174, la première cellule recevant les signaux délivrés par la jonction 24,
- deux comparateurs 183 et 184 reliés aux deux dernières cellules 173 et 174 du registre à décalage et aptes à comparer le contenu de celles ci aux codes de début de page RS et SOH ; ces deux comparateurs sont associés à deux détecteurs de parité respectivement 191 et 192, - 3 portes ET respectivement 193, 194 et 195 à deux entrées reliées respectivement aux sorties des comparateurs 183 et 184 et aux sorties des détecteurs de parité 191 et 192,
- une porte OU 187 à trois entrées réunies aux sorties des portes ET 193, 194 et 195 ; cette port.e valide trois comparateurs 178, 179 et 180 reliés d'une part aux trois premières cellules 170, 171, 172 par l'intermédiaire de trois correcteurs-détecteurs de code de Hamming 188, 189 et 190 et, d'autre part, aux trois registres 175, 176 et 177,
- un aiguilleur 181 relié à la sortie du registre à décalage et commandé par les trois comparateurs 178, 179 et 180, cet aiguilleur possédant deux sorties 148 et 248, - une bascule 182 possédant une sortie reliée à l'aiguilleur 181 et une première entrée reliée à la sortie 67 de l'automate de première acquisition 37 et une seconde entrée reliée au clavier 34. Le fonctionnement de l'automate de sélection de page est le suivant. Les registres à décalage 170 à 174, reçoivent les données sortant de la jonction numérique 24. Le contenu de 173 est comparé en permanence au mot RS par le comparateur 183 tandis que 184 compare en permanence le contenu de 174 au mot SOH. Dès que l'une ou l'autre des combinaisons (X ; RS), (SOH ; X) ou (SOH ; RS) apparaît, la porte 187 valide les comparateurs 178 à 180. Ceux-ci comparent aux nombres contenus dans les registres 175 à 177 le contenu des registres 170 à 172, corri gés par les correcteurs-détecteurs de code de Hamming 188 à 190. Si la comparaison est positive, l'aiguill-eur 181 est validé. Cet aiguilleur est commandé par la bascule 182. Cette bascule est remise à zéro par un signal provenant du clavier 34 et chargeant les bascules 175 à 177 ou indiquant que la page vient d'être mise à jour. Cette bascule est mise à "1" par un signal véhiculé par la connexion 67 venant de 37, indiquant la fin de la première acquisition. Tant que la bascule 182 est à "0", le circuit 181 aiguille le signal de sortie vers la connexion 148. Lorsque la bascule passe à "1", le signal de sortie est aiguillé vers la connexion 248.
Le. deuxième circuit constituant l'identificateur est l'automate de première acquisition. Tel qu'il est représenté sur la figure 6, cet automate est constitué par :
- un détecteur de parité 49, dont l'entrée est reliée à la sortie 148 de l'aiguilleur 181 de l'automate de sélection de page,
- un registre à décalage relié au détecteur de parité 49 et formé de 4 cellules de mémorisation 50, 51, 52 et 53, les impulsions d'horloge commandant ce registre provenant de la jonction 24, - un organe d'aiguillage composé de trois aiguilleurs 60, 61 et 62 à une sortie et deux entrées, l'une des entrées étant reliée à la mémoire qui précède et la sortie à la mémoire qui suit,
- trois comparateurs 81, 82 et 83 contenant les codes en vigueur dans toutes les séquences de commande, c'est-à-dire respectivement les codes RC pour 81, les codes ETX, LF, ESC pour 82, et les codes EOT, US, ETX, ESC, RC, SS2 (de valeur hexadécimale 1C) pour 83 ; ces comparateurs ont leurs entrées respectivement reliées à la sortie des mémoires 51, 52 et 53, - un circuit logique de décision 84 relié auxdits comparateurs 81, 82 et 83 et délivrant des signaux de commande 73, 74 et 75,
- trois modules de chargement 70, 71 et 72, commandés par les signaux 73, 74 et 75.
Les trois modules de chargement 70, 71 et 72 sont représentés de façon détaillée sur les. figures 7, 8 et 9 avec leur liaison aux aiguilleurs 60, 61 et 62 et avec leur signaux de commande 73, 74 et 75.
Le module de chargement 70, illustré sur la figure 7, comprend une mémoire 110 contenant un code d'erreur noté &, une mémoire 111 contenant le code RC et un multiplexeur 112 à trois entrées reliées aux mémoires 110 et 111 et à la mémoire 50. Ce multiplexeur est commandé par les deux éléments binaires eb2 et eb3 de poids fort du signal 73, le premier élément binaire de ce signal, soit eb-,, commandant l'état de l'aiguilleur 60. Ce dernier a l'une de ses entrées reliée à la sortie du multiplexeur 112 et l'autre à la sortie de la mémoire 51. Le module de chargement 71, représenté sur la figure 8, comprend une mémoire 210 contenant le code ESC, une mémoire 211 contenant le code ETX, une mémoire 213 contenant le code LF, une mémoire 214 contenant le code NUL et un multiplexeur 215 à six entrées reliées aux mémoires 210 à 214 et' à la mémoire 51. Ce multiplexeur est commandé par les trois éléments binaires eb2, eb3, et eb4 de poids fort du signal 74, le premier élément binaire de ce signal, soit eb1 , commandant l'état de l'aiguilleur 61. Ce dernier a l'une de ses entrées reliée à la sortie du multiplexeur 215 et l'autre à la sortie de la mémoire 52. Enfin, le module de chargement 72, représenté sur la figure 9, comprend une mémoire 310 contenant le code EOT, une mémoire 311 contenant le code US, une mémoire 312 contenant un code de bourrage par exemple le code nus et un multiplexeur 313 à quatre entrées reliées aux mémoires 310 à 312 et à la mémoire 52. Ce multiplexeur est commandé par deux éléments binaires eb2 et eb3 de poids fort du signal 75, le premier élément binaire de ce signal, soit eb1, commandant l'état de l'aiguilleur 62. Ce dernier a l'une de ses entrées reliée à la sortie du multiplexeur 313 et l'autre à la sortie de la mémoire 53.
La mémoire 312 peut être remplacée par un circuit annulant l'impulsion d'horloge commandant les mémoires 50 à 52, ce qui a pour effet de supprimer la sortie de caractères erronnés concernée.
Le fonctionnement de l'automate de première acquisition est le suivant. Le signal issu du sélecteur de page 36 et véhiculé par la connexion 148 est introduit dans le détecteur de parité 49. Ce détecteur ajoute un 9ème élément binaire de validité aux octets qu'il reçoit et ces 9 éléments binaires transitent par la série de mémoires 50 à 53 montées en registre à décalage, et par les aiguilleurs 60 à 62. Chaque aiguilleur choisit, sous la commande du signal qui lui est associé, entre le contenu de la mémoire qui le précède et le contenu du module de chargement ; il dirige ensuite le contenu choisi vers la mémoire qui le suit. Ainsi, la mémoire 50 reçoit le contenu de la mémoire 51, ou celui du registre 70 selon l'état de l'aiguilleur 60.
Le contenu des mémoires 51 à 53 est contrôlé par les comparateurs 81 à 83. Les tests effectués par ces comparateurs sont rassemblés dans le tableau Ici-après. Ils sont au nombre de 16. Les 16 résultats sont traités dans la logique de décision 84, qui est une logique combinatoire d'où sortent les trois signaux 73, 74 et 75. Le premier élément binaire de chacun de ces signaux est généralement à zéro et dans ce cas, les aiguilleurs 60, 61 et 62 sont en position telle que les mémoires 50 à 53 fonctionnent en registre à décalage. Si tel n'est pas le cas, par exemple si le premier élément binaire de 75 est égal à 1, l'aiguillage 62 laisse passer vers 52 le contenu d'une des mémoires contenues dans le registre 72 et adressées par les autres éléments du signal 75.
La logique de décision 84 est une logique combinatoire dont il suffit de donner, en fonction des 16 valeurs des signaux d'entrée, les signaux de sortie correspondants, ce qui est résumé dans le tableau II ci-après.
On notera que le code US étant suivi d'un numéro de rangée sur 2 chiffres, l'automate 84 est bloqué pendant deux temps d'horloge par un compteur après détection du signal 303, et que les signaux 302 ou 202 provoquent l'envoi du signal sur la connexion 67, provoquant la remise à zéro de la bascule 182 et indiquant la fin d'acquisition d'une page. Le schéma de la figure 10 illustre un exemple de réalisation d'un circuit logique permettant d'élaborer le signal 75. Il s'agit donc d'un sous-ensemble de la logique 84. Le circuit représenté effectue des tests sur les signaux qu'il reçoit et délivre trois éléments binaires eb1, eb2 et eb3, le premier définissant l'état de l'aiguilleur 62 et les deux autres l'état du multiplexeur 313 du module de chargement 72 (voir figure 9) . Le circuit de la figure 10 comprend, d'une part, des circuits logiques 405, 408, 411, 412, 414 et 416 qui effectuent les opérations logiques correspondantes indiquées dans le tableau II et, d'autre part, trois portes logiques OU : 450, 451 et 452, la première délivrant eb1 et les deux autres eb2 et eb3. Le tableau III résume les tests effectués par le sous-ensemble de la figure 10 et précis-e la valeur des éléments binaires du signal 75 et l'adresse qui leur correspond.
Les circuits permettant d'élaborer les signaux 73 et 74 sont analogues à celui de la figure 10 et ne seront donc pas décrits.
L'automate 38 des acquisitions postérieures à la première, est très semblable à l'automate 37 de première acquisition, à ceci près, qu'il ne détecte que les séquences de début de rangée RC, LF, US et qu'il bloque tout transfert d'information, en cas d'erreur, entre l'erreur détectée et la détection d'une séquence de fin de rangée ou de page.
Le schéma synoptique de cet automate est donné sur la figure 11 où les références numériques correspondent à celles de la figure 6, mais affectées d'un prime.
On notera dans ce schéma, que la mémoire 110' du module de chargement 70' contient un code de bourrage par exemple le code NUL au lieu du code d'erreur visualisable comme dans le module correspondant à l'automate de première acquisition et que la mémoire 213' est unique dans le module 71' ainsi que la mémoire 311' dans le module 72'. Comme plus le bourrage peut être remplacé par une inhibition de la sortie.
Les tests effectués par les comparateurs de l'automate des acquisitions ultérieures sont moins nombreux que ceux des comparateurs correspondant de l'automate de première acquisition. Ils sont rassemblés dans le tableau IV ci-après.
La logique de décision 84', quant à elle, effectue des tests 407, 408, 412, 413, 414 et 415 qu'on trouvait déjà dans les tests de la logique 84 de l'automate de première acquisition. Le tableau V rassemble les états logiques correspondant à ces tests, indique quels sont des trois signaux 73', 74' et 75', ceux qui sont validés, donne les adresses correspondantes dans les modules de chargement et précise le code adressé.
La logique de décision 84' contient en outre, une bascule 118 mise à "1" par les résultats des tests 100, 200 ou 300 et mise à zéro par 102, 203 ou 303, qui ont une action prioritaire. Le signal issu de cette bascule valide 73' avec l'adresse de 110' qui contient le code NUL, ce qui permet d'annuler tous les codes compris entre la détection d'une erreur et la détection d'une synchronisation de rangée.
Naturellement, tous les circuits qui viennent d'être décrits peuvent être réalisés à l'aide d'un microprocesseur qui accomplirait les mêmes fonctions et aboutirait au même résultat, et cela aussi bien à l'émission qu'à la réception, ce mode particulier de réalisation entrant dans le cadre des équivalences.
En outre, ils ont été décrits dans le cas de codes représentant des fonctions de commande pour l'écriture de codes alphanumériques. Ils peuvent être multipliés et d'autres circuits analogues s'appliquent à d'autres fonctions graphiques et la description qui a été faite s'étend à d'autres séquences de codes, telles que les codes permettant de passer d'un mode "caractère" à un mode "vectoriel", (dit aussi géométrique) ou "point à point" (dit aussi fac simili, télécopie ou photographique). A l'intérieur de ces modes, la succession des codes peut également être structurée de manière à ce que les circuits décrits soient utilisables, au changement près des valeurs assignées aux comparateurs ou aux modules de chargement, la logique de décision étant adaptée en conséquence. Chaque mode (alphabétique, géométrique, photographique) nécessite un ensemble complet tel que décrit où seules changent les valeurs particulières telles que données dans les tableaux 1 à 5.
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Claims

REVENDICATIONS 1. Système de vidéotex comprenant un centre d'émission 2 et des postes récepteurs 4, le centre d'émission 2 comprenant : - un moyen 6 de composition d'un magazine constitué de pages organisées en rangées de caractères,
~ un circuit 8 de traitement de données comprenant des moyens de codage des caractères en signaux numériques groupés en octets de données (8 éléments binaires) et des moyens de formation d'octets de commande, à 6e et 7e éléments binaires nuls, constitués de codes indiquant notamment des en-têtes et des fins de pages, des en-têtes et des fins de rangées, ainsi que des attributs de visualisation, tous ces octets de commande et de données comprenant un élément binaire de poids fort qui est un élément d'imparité, le circuit 7 comprenant enfin une mémoire du magazine sous forme d'octets de données insérées entre des octets de commande,
- une jonction 10 reliée au circuit 8, un multiplexeur 12 de diffusion servant à l'insertion des informations dans les lignes d'un signal de télévision,
- un organe de modulation 14, chaque poste récepteur 4 comprenant :
- un circuit 20 de réception et de démodulation dudit signal de télévision, - une voie 22 de traitement des signaux numériques, cette voie contenant notamment une jonction numérique 24 suivie d'un décodeur 26 de signaux numériques, - une voie 28 de traitement des signaux vidéo d'image, - un organe de visualisation 30, le système étant caractérisé en ce que : A) dans le centre d'émission 2 : le circuit 8 comprend des moyens de formation de signaux.de commande constitués,..pour chaque commande, d'une séquence redondante de codés de commande, chaque séquence étant formée d'au moins deux codes consécutifs dont l'un au moins est le codé habituel correspondant à la commande en question et le (ou les) autre (s) n'ayant aucune signification susceptible de perturber les récepteurs habituels, B) dans certains des postes récepteurs : il est prévu, dans la voie 22 de traitement des signaux numériques et entre la jonction numérique 24 et le décodeur 26 un circuit identificateur 25 qui met à profit la redondance des séquences de commande, a) pour reconnaître, dans ces séquences, une commande particulière en dépit des légères erreurs qui peuvent entacher cette séquence, et pour restituer un code de commande corrigé correspondant au code habituel, lequel est ensuite pris en compte par le décodeur 26, b) et pour reconnaître et signaler au décodeur 26 que certaines séquences de codes de commande sont gravement erronées et ne doivent pas être prises en compte, C) les postes récepteurs qui ne sont pas munis du circuit identificateur 25, traitant de manière classique les signaux numériques qui passent directement de la jonction numérique 24 au décodeur 26.
2. Système de vidéotex selon la revendication 1, caractérisé en ce que le circuit identificateur est apte à :
- corriger les séquences de commande de deux codes erronnées qui comprennent un octet et un seul invalide au sens de la parité (octet noté X), - corriger les séquences de commande de 3 codes erronées qui comprennent jusqu'à 2 octets X, sans octet z en notant Z un octet valide au sens de la parité, mais qui n'appartient pas à la séquence en cours, ou un octet Z sans octet X, - signaler les séquences erronées qui comprennent un nombre d'octets X et d'octets Z supérieur à une valeur déterminée qui dépend de la longueur de la séquence ou qui comprennent un octet X et un octet Z.
3. Système de vidéotex selon là revendication 2, caractérisé en ce que, un début de page étant repéré par le code habituel de drapeau de page noté RS :
A) dans l'émetteur le circuit de formation de séquence est apte à constituer, pour chaque début de page, une séquence de deux codes : le code RS, précédé d'un code n'ayant aucune signification pour les récepteurs non munis de circuits identificateurs, par exemple le code SOH, la séquence s'écrivant alors (SOH ; RS) ;
B) le circuit identificateur des récepteurs qui en sont munis est apte :
- à reconnaître des séquences telles que : (SOH ; RS), (X ; RS), (SOH ; X) et à restituer dans les trois cas au décodeur le code habituel de drapeau page RS, - à reconnaître qu'il y a erreur dans des séquences telles que :
(X ; X) , (Z ; RS) , (SOH ; Z) et à l'indiquer au décodeur.
4. Système de vidéotex selon la revendication 2, caractérisé en ce que, une fin de page étant repérée par le code habituel noté ETX :
A) dans l'émetteur, le circuit de formation de séquence est apte à constituer, pour chaque fin de page, une séquence de deux codes : le code ETX suivi d'un code n'ayant aucune signification pour les récepteurs non munis du circuit identificateur, par exemple le code EOT,
B) le circuit identificateur est apte : - à reconnaître des séquences telles que : (ETX ; EOT) , (ETX ; X) , (X ; EOT) , et à délivrer, dans les trois cas, au décodeur le code habituel de fin de page ETX ;
- à reconnaître qu'il y a erreur dans des séquences telles que :
(X ; X) , (Z ; EOT) , (ETX ; Z) et à l'indiquer au décodeur.
5. Système de vidéotex selon la revendication 2, caractérisé en ce que, la synchronisation de rangée étant repérée, soit par le code habituel de retour chariot RC suivi du code de saut de ligne LF, soit par le code de drapeau de rangée US, suivi du numéro de rangée,
A) dans l'émetteur, le circuit de formation de séquence est apte à constituer, pour chaque début de rangée, une séquence des trois codes (RC ; LF ; US), B) le circuit identif icateur est apte :
- à reconnaître les séquences : (RC ; LF ; US) (RC ; X ; X) (X ; LF ; US) . (X ; LF ; X) (RC ; X ; US) (Z ; LF ; US)
(RC ; LF ; X) (RC ; Z ; US)
(X ; X ; US) (RC ; LF ; Z) et à délivrer, dans les dix cas, au décodeur le code habituel de début de rangée, - à reconnaître qu'il y a erreur dans les séquences qui contiennent (X ; X ; X) ou "X et Z" et à l'indiquer au décodeur.
6. Système de vidéotex selon la revendication 2, caractérisé en ce que, un attribut de visualisation de caractère étant repéré par un code d'échappement ESC suivi d'un second code Y spécifiant l'attribut,
A) dans l'émetteur, le circuit de formation de séquence est apte à constituer, pour certains attributs de visualisation, une séquence de quatre codes : le code ESC suivi du code Y, le tout doublé, soit (ESC ; Y ; ESC ; Y) ,
B) le circuit identificateur des récepteurs qui en sont munis est apte : - à reconnaître les séquences (ESC ; Y ; ESC ; Y) , (ESC ; X ; ESC ; Y) , (ESC ; Y ; X ; Y) et (X ; Y ; ESC ; Y) et à délivrer dans les quatre cas, au décodeur, le code habituel (ESC ; Y) ,
- à reconnaître qu'il y a erreur dans des séquences telles que : '
(X ; X ; ESC ; Y) (ESC ; X ; X ; Y) (X ; Y ; X ; Y) (Z ; Y ; ESC ; Y) (ESC ; Z ; ESC ; Y)
(ESC ; Y ; Z ; Y) et à l'indiquer au décodeur. C) pour les séquences (ESC ; Y) non doublées, le circuit identificateur est capable de reconnaître des séquences (X, Y) où X diffère de ESC d'un seul élément binaire et à l'indiquer au décodeur.
7. Système de vidéotex selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que, dans l'émetteur il est prévu des moyens pour que les informations de page se trouvent systématiquement en des positions différentes lors des transmissions successives.
8. Système de vidéotex selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que le circuit identificateur comprend : a) un automate de sélection de page 36 à une entrée qui reçoit les signaux numériques de la jonction numérique 24 et à deux sorties 148 et 248, cet automate ayant comme fonction de reconnaître les codes d' en-tête de page et les numéros de page et de diriger les signaux numériques d'abord vers la sortie 148 pendant la première acquisition d'une page puis vers la sortie 248 pendant les acquisitions postérieures à la première, b) un automate de première acquisition 37 à une entrée reliée à la sortie 148 de l'automate de sélection de page 36 et à une sortie reliée au décodeur numérique 26, cet automate ayant pour fonction, d'une part, de reconnaître les codes autres que d'en-tête de page et de détecter notamment le code de fin de page et d'émettre par une sortie auxiliaire 67 un signal de fin de page et, d'autre part, d'effectuer des corrections sur les codes erronés et de signaler les codes erronés non corrigés, c) un automate d'acquisitions ultérieures 38 à une entrée reliée à la sortie 248 de l'automate de sélection de page 24 et à une sortie reliée au décodeur numérique 26, cet automate ayant pour fonction d'éliminer progressivement les erreurs subsistant dans la page après la première acquisition, en bloquant tout transfert d'information en cas d'erreur entre une erreur détectée et la séquence de codes de fin de rangée et de fin de page qui suit.
9. Système de vidéotex selon la revendication 8, caractérisé en ce que l'automate de sélection de page est constitué par :
- trois registres de chargement 175, 176 et 177, de trois nombres définissant un numéro de page, - un Registre à décalage à cinq cellules, 170 à 174,
- deux comparateurs 183 et 184 reliés aux deux dernières cellules du registre à décalage et aptes à comparer le contenu de celles-ci aux codes de début de page RS et SOH, - deux détecteurs de parité 191 et 192, - trois portes ET 193, 194 et 195 à deux entrées reliées aux comparateursl83 - 184 et aux détecteurs de parité 191 - 192,
- une porte OU 187 à trois entrées réunies aux sorties des portes JEST 193, 194 et 195, ce.tte porte validant trois comparateurs 178, 179 et 180 reliés d'une part aux trois premières cellules 170, 171 et 172 du registre à décalage et, d'autre part, aux trois registres 175, 176 et 177, - un aiguilleur 181, relié à la sortie du registre à décalage et commandé par les trois comparateurs 178, 179 et 180,σet aiguilleur possédant deux sorties 148 et 248, - une bascule 182 reliée à l'aiguilleur 181.
10. Système de vidéotex selon la revendication 8, caractérisé en ce que l'automate de première acquisition est constitué par :
- un détecteur de parité 49 dont l'entrée est reliée à la sortie 148 de l'aiguilleur 181 de l'automate de sélection de page, - un registre à décalage à plusieurs mémoires 50, 51, 52, 53 relié au détecteur de parité 49,- trois aiguilleurs 60, 61, 62 intercalés entre les mémoires, ces aiguilleurs ayant une sortie reliée à la mémoire qui suit et deux entrées dont l'une est reliée à la mémoire qui précède,
- trois comparateurs 81, 82 et 83, contenant les codes en vigueur dans toutes les séquences de commande, ces comparateurs ayant leurs entrées reliées à la sortie des mémoires 51 à 53, et effectuant les comparaisons entre les codes reçus et les codes en vigueur,
- un circuit logique de décision 84 relié auxdits comparateurs et délivrant, en fonction des résultats des comparaisons, des signaux de commande 73, 74 et 75, - trois modules de chargement 70, 71 et 72 contenant les codes de commande et un code d'erreur, ces modules étant commandés respectivement par les signaux 73, 74 et 75, les aiguilleurs 60, 61 et 62 prélevant, soit les codes stockés dans la mémoire qui précède si ceux-ci sont identiques aux codes en vigueur, soit les codes enregistrés dans le module de chargement auxquels ils sont reliés si les codes reçus sont entachés d'erreurs légères, soit un code d'erreur prélevé dans un module de chargement si les codes reçus sont entachés d'erreurs graves.
11. Système de vidéotex selon la revendication 8, caractérisé en ce que l'automate de seconde acquisition est de constitution analogue à l'automate de première acquisition selon la revendication 9, à la différence qu'aux lieu et place d'un symbone d'erreur visualisable, un code de bourrage par exemple le code NUL est mémorisé dans le module de chargement où celui-ci inhibe la sorie des caractères erronés correspondant.
12. Système de vidéotex selon l'une quelconque des revendications 1 à 11, caractérisé en ce que :
A) dans l'émetteur, il est prévu un microprocesseur pour effectuer la composition des séquences redondantes de codes de commande,
B) dans certains récepteurs, il est prévu un microprocesseur pour effectuer les opérations de reconnaissance de codes et de. corrections des codes erronés.
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