PROCEDE DE FABRICATION DE COMPOSANTS ELECTRONIQUES ET COMPOSANTS ELECTRONIQUES OBTENUS PAR CE PROCEDE METHOD FOR MANUFACTURING ELECTRONIC COMPONENTS AND ELECTRONIC COMPONENTS OBTAINED BY THIS PROCESS
L'invention concerne les procédés de réalisation de composants pour l'électronique et les composants électroniques obtenus par ce procédé . On connaît déjà, par la demande de brevet FR 03 11959 des procédés de fabrication de composants pour l'électronique dans lesquels on réalise une première anodisation d'un matériau support pour former au moins un premier pore s'étendant, dans ce matériau support, dans une première direction . Dans ces procédés, on met en oeuvre une anodisation d'un matériau pour former dans celui-ci, des pores adaptés pour recevoir un matériau actif. Par exemple, dans le document FR 03 11959, le matériau actif est un nanotube de carbone dont la croissance a été contrainte et orientée par la géométrie du pore dans lequel cette croissance a eu lieu. Ces procédés visent à faciliter l'intégration de nano-structures dans un dispositif standard de la microélectronique (par exemple de type C-MOS) . De manière alternative, les inventeurs ont cherché à utiliser ce type de procédé de nano-fabrication en vue d'une intégration à des niveaux supérieurs . Ainsi, selon un mode de mise en œuvre de l'invention on prévoit un procédé de fabrication de composants pour l'électronique dans lequel, outre les caractéristiques déjà mentionnées, on réalise une deuxième anodisation pour former au moins un deuxième pore s'étendant dans le matériau support dans une deuxième direction différente de la première direction. Selon ce mode de mise en œuvre de l'invention les pores peuvent être exploités pour réaliser la croissance
et/ou l'organisation de nanobriques. En outre, on obtient des pores orientés essentiellement selon au moins deux directions distinctes. Ceci facilite la mise en œuvre de traLtements distincts selon les différentes orientations des pores. Il est alors ainsi possible d'attribuer aux pores de chacune de ces directions des fonctions différentes. Par exemple, le ou les pores s'étendant selon la première direction peuvent être ' utilisés pour réaliser une fonction du composant électronique, par exemple la grille d'un transistor, tandis que le ou les pores s'étendant dans la deuxième direction peuvent être utilisés pour réaliser une deuxième fonction du composant, par exemple le drain d'un transistor. Selon d'autres modes de mise en œuvre de l'invention, on a recours éventuellement à l'une et/ou à l' autres des dispositions suivantes : on forme un matériau isolant dans le premier pore, c'est-à-dire dans une première couche anodisée ; - on forme un matériau actif dans le deuxième pore, c'est-à-dire une deuxième couche anodisée ; ce matériau actif est par exemple choisi parmi un semiconducteur, un supraconducteur, un matériau magnétique et une structure carbonée ; - on dépose par électrodéposit on un matériau semi-conducteur dans le deuxième pore ; ce matériau semiconducteur est par exemple transparent à la lumière ; il peut s'agir d'un matériau organique tel que du poly-pyrole ; le matériau support constitue à la fois une structure autoportante pour un composant et des moyens de contact électrique ; il est ainsi pos sible, grâce à l'invention d'obtenir une structure rigide qui peut être manipulée de manière autonome, sans l'aide ci' un substrat tel
que ceux généralement utilisés en microélectronzï-que conventionnelle ; on réalise un transistor dont les contacts source et drain se trouvent respectivement chacun à lrune des extrémités du deuxième pore et un contact de grille est réalisé par dépôt d'un matériau conducteur sur la couαche superficielle ; le matériau support se présente sous la forme d'une portion de fil, nommé ci-dessous "fil-support", s'étendant longitudinalement parallèlement à la deuxï_ème direction ; il s'agit là d'une forme tout à fait originaLe ; qui autorise une approche tridimensionnelle de la préparation des composants pour l'électronique ; on gagne ainsi au moins un degré de liberté dans les opérations mi-- ses en œuvre pour la fabrication de ces composants par rapport à ce qui est imposé par la géométrie planaire des composa-nts sur substrat ; en outre, le diamètre du fil-support peut aisément être contrôlé jusqu'à des dimensions proches de quelques microns, par électro-polissage ; - on forme une pluralité de pores, dont le premier pore, s'étendant chacun sensiblement sur l'épaisseur d' "une couche superficielle du fil-support, radialement, c'est—à- dire perpendiculairement à la deuxième direction ; autrement dit, on forme ainsi la première couche anodisée ; ce-tte couche superficielle peut alors être transformée en un matériau diélectrique adapté pour constituer la grille d'un transistor ; par exemple, si les contacts de source et de drain se trouvent respectivement chacun à l'une des extrémités du deuxième pore, un contact de grille peut être réalisé par dépôt d'un matériau conducteur sur la couche superficielle ; on enveloppe au moins un élément actif dans ine matrice comprenant le matériau support ;
on dépose dans l'un au moins des premier et deuxième pores, un matériau électriquement conducteur ; on dépose dans l'un au moins des premier et deuxième pores un matériau optiquement conducteur ; on dépose dans l'un au moins des premier et deuxième pores un matériau thermiquement conducteur ; on réalise, en surface du matériau support, au moins une ligne d'un matériau choisi parmi un matériau électriquement conducteur, thermiquement conducteur et optiquement conducteur, pour connecter l'élément actif à un élément extérieur ; le procédé met en œuvre un certain nombre d'opérations de traitement du matériau support toutes de même nature, par exemple il comprend au moins trois étapes de traitement en milieu liquide dont la première anodisation, la deuxième anodisation et une étape d' électrodéposition; et Ces étapes de traitement peuvent être mises en œuvre dans des conditions opératoires relativement peu contraignantes. Ceci présente l'avantage par rapport aux procédés conventionnels de fabrication de composants pour la microélectronique de faciliter la mise en œuvre des procédés de fabrication de ces composants. En effet, les procédés conventionnels mettent en œuvre un certain nombre d'opérations maintenant bien connues de l'Homme du Métier de la microélectronique telles que des dépôts de couches minces sur un substrat, des opérations de photolithographie, des microgravures, etc. Ces opérations nécessitent des moyens relativement lourds, mis en œuvre dans des salles blanches et à l'aide de bâtis de dépôt et/ou de gravure sous ultravide. Ces procédés sont donc relativement coûteux et ils sont et seront d'autant plus coûteux que les composants pour l'électronique ont une échelle de taille de plus en
plus petite. En outre, selon certains modes de mise en œuvre de l'invention, dans lesquels la structuration du composant est essentiellement imposée par un « moule » ou un « squelette » constitué par un réseau, organisé ou non, de nanopores, il est possible de s'affranchir complètement de la mise en œuvre d'opérations de lithographie. Par rapport aux procédés conventionnels de fabrication de composants pour la microélectronique, ces modes de mise en œuvre de l'invention présentent un avantage économique, comme expliqué ci-dessus, mais également un avantage au plan de la physique même. En effet, pour la production de composants de plus en plus petits, les longueurs d'ondes utiles pour les lithographies passent du domaine optique au domaine électronique. Mais les moyens alors mis en œuvre sont difficilement compatibles avec une production de masse. Or selon les modes de mise en œuvre de l'invention ici envisagés, les échelles de la structuration sont essentiellement imposées par la chimie et/ou l' électrochimie des traitements effectués, qui agissent à l'échelle moléculaire. Il s'agit donc d'une approche alternative aux procédés conventionnels qui consiste à structurer des composants pour l'électronique à partir de nanobriques élémentaires telles que des atomes, des agrégats, des nanoparticules, des nanotubes, des nanobâtonnets, etc. Cette approche est dite « bottom-up », c'est-à-dire « par le bas » en référence à l'échelle des nanobriques élémentaires. On connaît des procédés de l'art antérieur selon l'approche « bottom-up ». Il s'agit par exemple de réaliser des nanostructurations à partir de briques élémentaires à l'aide de pointes de microscopes à force atomique ou à effet tunnel ou par auto-assemblage dans des milieux de type sol-
gel, par électrodéposition, croissance catalytique sur nanocatalyseur, etc. Certains des modes de mise en œuvre de l'invention présentés plus haut s'apparentent, par analogie, à une organisation sur la base d'un squelette. En effet, par sa structure organisationnelle, un squelette impose un assemblage fonctionnel des différents éléments qui le composent et confère à l'ensemble une structure mécanique rigide. Dans le cadre de l'invention, on forme également une structure rigide qui impose l'organisation ou l'auto organisation, pendant leur croissance, de nanobriques élémentaires, tout en permettant, par sa rigidité mécanique, une manipulation ultérieure. En particulier, une telle structuration ne présente cependant pas les inconvénients d'une nanostructuration à l'aide de pointes de microscope à force atomique ou à effet tunnel qui ne semble pas actuellement compatible avec un procédé de production en masse de composants pour l'électronique. Les modes de mise en œuvre de l'invention ne présentent pas non plus les inconvénients des techniques de structuration faisant appel à l'auto-assemblage qui connaissent des difficultés liées au manque de reproductibilité et à la manipulation des objets formés par l'auto-assemblage. En outre, les connexions des objets auto- assemblés aux circuits électroniques traditionnels, nécessitent la mise en œuvre de techniques conventionnelles de la micro électronique déjà évoquées, et donc avec les inconvénients précités. Selon un autre aspect l'invention concerne un composant pour l'électronique obtenu par le procédé mentionné ci-dessus. Selon un exemple de mode de réalisation, ce composant comporte un élément de matériau support avec au
moins un premier pore s'étendant dans une première direction et au moins un deuxième pore s'étendant dans une deuxième direction différente de la première direction. Selon d'autres exemples de modes de réalisation, ce composant comporte l'une et/ou l'autre des dispositions suivantes : - le deuxième pore est au moins partiellement rempli d'un matériau actif, choisi par exemple parmi un conducteur, un semi-conducteur, un supraconducteur, un matériau magnétique et une structure carbonée ; ce matériau actif peut être transparent à la lumière ; dans ce cas il s'agit par exemple d'un matériau organique ; - un premier contact électrique est réalisé entre le matériau actif et le matériau support, au fond du deuxième pore ; le matériau support constitue à la fois une structure autoportante pour le composant et des moyens de contact électrique ; - l'élément de matériau support se présente sous la forme d'une portion de fil-support s'étendant longitudinalement parallèlement à la deuxième direction ; cette portion de fil-support comporte, au niveau du deuxième pore, une couche superficielle constituée d'un matériau électriquement isolant ; et un deuxième contact électrique, radialement externe par rapport à la couche superficielle, est réalisé sur cette couche superficielle ; et le composant comporte au moins un élément actif connecté à la surface du matériau support via les premier et deuxième pores. D'autres aspects, buts et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description de plusieurs exemples de ses modes de réalisation et/ou de mise en oeuvre.
L'invention sera également mieux comprise, à l'aide des dessins sur lesquels : - la figure 1 représente schématiquement l'évolution d'un composant au cours de différentes étapes de préparation d'un exemple de mode de mise en œuvre du procédé selon l'invention ; - la figure 2 représente schématiquement un exemple de matériel mis en œuvre au cours des étapes d' anodisation du procédé représenté sur la figure 1 ; - la figure 3 représente schématiquement l'évolution d'un composant au cours de différentes étapes de préparation d'un autre exemple de mode de mise en œuvre du procédé selon l'invention ; et - la figure 4 représente schématiquement un autre exemple de composant conforme à la présente invention. Un premier exemple de mode de mise en œuvre du procédé selon l'invention est présenté ci-dessous en relation avec les figures 1 et 2. Selon cet exemple de mode de mise en œuvre, le procédé comporte essentiellement dix étapes illustrées chacune respectivement par les figures 1-1 à 1-10. L'exemple de procédé présenté ci-dessous est appliqué à la réalisation d'un transistor à partir d'un matériau support 1 constitué d'un fil d'aluminium. Ce fil d'aluminium est par exemple un fil de 12 microns de diamètre que l'on trouve sans difficulté dans le commerce. Une portion de quelques centimètres de long est prélevée sur ce fil. Le diamètre de cette portion de fil est éventuellement ajusté par électropolissage jusqu'à moins de 1 micron. A titre d'exemple, 1 ' électropolissage est effectué en imposant une tension de + 8 volts entre le fil-support, connecté à une première électrode 7, et une deuxième électrode 9, comme illustré sur la figure 2. Sur cette figure 2, on a
représenté le matériau support 1 connecté à la première électrode 7. Le fil constitutif du matériau support se trouve sensiblement au centre et perpendiculaire au plan d'une boucle constitutive de la deuxième électrode 9. L'ensemble constitué du matériau support et des première 7 et deuxième 9 électrodes, est immergé dans un bain d' électrolyte dont le mélange homogène est assuré par un agitateur 11. Pour 1 ' électropolissage, 1 ' électrolyte est constitué d'un mélange de 25% d'acide chlorhydrique (HC104 à 70%) et de 75% d'éthanol. Dans ces conditions, la vitesse de dissolution de l'aluminium est sensiblement de 1,5 microns par seconde. Selon une variante, une tension de +20 volts est appliquée pendant 10 minutes, dans un électrolyte constituée d'acide sulfurique H2S0 à 70%. On a alors une vitesse d' anodisation de 50 nm/mn environ. Comme représenté sur la figure 1-2, le matériau support 1 subit ensuite une anodisation pour former un premier réseau de pore 3 s'étendant essentiellement radialement sur l'épaisseur d'une couche superficielle 5. Cette étape d' anodisation radiale reprend le montage illustré par la figure 2. Une tension de + 40 volts est appliquée pendant 2 à 3 minutes entre les première 7 et deuxième 9 électrodes. L' électrolyte est constitué d'acide oxalique 0,3 molaire. Dans ces conditions, on obtient une vitesse d' anodisation de 200 nm/mn environ. A l'issue de cette étape d' anodisation, la partie du matériau support 1 immergé dans l 'électrolyte comporte une couche superficielle 5 d'environ 400 nanomètres d'épaisseur constituée d'alumine Al203. Mis à part à l'extrémité 6 de la partie immergée du matériau support 1, les pores du premier réseau 3 sont orientés essentiellement perpendiculairement à l'axe longitudinal du fil.
Comme représenté sur la figure 1-3, une partie de l'extrémité anodisée du matériau support 1 est recouverte, par pulvérisation cathodique, d'une couche d'or 13. Cette couche d'or 13 fait environ 80 nanomètres d'épaisseur. Elle est destinée à former un contact de grille pour le transistor en cours de fabrication. Comme représenté sur la figure 1-4, une couche d'isolant 15 est appliquée sur la couche d'or 13. Cette couche d'isolant 15 est par exemple réalisée avec un vernis. Elle est destinée à protéger, au moins électriquement, la partie radiale de la couche superficielle 5 et la couche d'or 13 au cours des étapes ultérieures. Comme représenté sur la figure 1-5, l'extrémité 6 est sectionnée, au-delà de la partie de la couche superficielle 5 formée à l'extrême pointe du matériau support 1. Ainsi, l'aluminium est à nouveau à nu à chacune des extrémités longitudinales du matériau support 1. Comme représenté sur la figure 1-6, le substrat support 1 subit alors une étape d' électropolissage. A titre d'exemple, cette étape d' électropolissage est réalisée avec un montage tel que celui de la figure 2, dans les conditions suivantes : tension entre les première 7 et deuxième 9 électrodes + 8 volts, électrolyte constitué d'un mélange de 25% d'acide chlorhydrique (HC104 à 70%) et de 75% d'éthanol, pendant 10 secondes. Dans ces conditions, on a dissous environ 15 microns d'aluminium à l'extrémité 16. Comme représenté sur la figure 1-7, le substrat support 1 subit ensuite une deuxième anodisation. A titre d'exemple, cette deuxième anodisation est réalisée avec un montage tel que celui illustré par la figure 2, dans les conditions suivantes : tension entre les première 7 et deuxième 9 électrodes + 40 volts, pendant 10 à 20 minutes, dans un électrolyte constitué d'acide oxalique 0,3 molaire.
Dans ces conditions, on obtient une vitesse d' anodisation d'environ 200 nanomètres par minute. Au cours de cette deuxième anodisation, un deuxième réseau 17 de pores est formé. Etant donné que la partie immergée dans la solution électrolytique d' anodisation est protégée par la couche d'isolant 15, sauf au niveau de la pointe électropolie à l'étape précédente, les pores du deuxième réseau 17 sont orientés essentiellement parallèlement à l'axe longitudinal du matériau support 1. Le diamètre interne de ces pores peut être contrôlé. Par exemple, selon les conditions expérimentales, on pourra obtenir des pores dont le diamètre interne est compris entre 10 et 50 nanomètres. De même, leur longueur peut être contrôlée, par exemple, entre quelques nanomètres et quelques dizaines de micromètres. Comme représenté sur la figure 1-8, un matériau actif 18 est formé dans les pores du deuxième réseau 17. Ce matériau actif peut être un semi-conducteur, un supraconducteur, un matériau magnétique ou une structure carbonée par exemple. Plusieurs exemples de matériau actif 18 sont donnés ci-dessous, avec leurs conditions d' électrodéposition respectives, dans les pores du deuxième réseau 17. Pour la réalisation de nanofils d'or : - tension entre la première 7 et la deuxième 9 électrodes : 0 volt, relativement à une électrode de référence Ag/Agcl (non représentée sur la figure 2) . - électrolyte : 4 grammes par litre d'AuCl et 100 grammes par litre de NaCl . Pour des nanofils de nickel : - tension entre la première 7 et la deuxième 9 électrodes : -1 volt, relativement à une électrode de référence Ag/Agcl (non représentée sur la figure 2) .
- électrolyte : 120 grammes par litre de NiS04 et 30 grammes par litre d'H3B03. Chaque pore du deuxième réseau 17 comporte alors un nanofil de nickel de 10 à 50 nanomètres de diamètre et de 0,4 à 50 microns de long. Pour des nanofils de cuivre : - tension entre la première 7 et la deuxième 9 électrodes : -0,3 volt, relativement à une électrode de référence Ag/Agcl (non représentée sur la figure 2) . - électrolyte : 30 grammes par litre de CuS04 etThe invention relates to methods for producing components for electronics and the electronic components obtained by this method. There are already known, from patent application FR 03 11959, methods of manufacturing components for electronics in which a first anodization of a support material is carried out to form at least a first extending pore, in this support material, in a first direction. In these methods, an anodization of a material is used to form therein pores adapted to receive an active material. For example, in the document FR 03 11959, the active material is a carbon nanotube whose growth has been constrained and oriented by the geometry of the pore in which this growth has taken place. These methods aim to facilitate the integration of nanostructures into a standard microelectronics device (for example of the C-MOS type). Alternatively, the inventors have sought to use this type of nano-fabrication process with a view to integration at higher levels. Thus, according to an embodiment of the invention, a method of manufacturing components for electronics is provided in which, in addition to the characteristics already mentioned, a second anodization is carried out to form at least one second pore extending in the support material in a second direction different from the first direction. According to this embodiment of the invention, the pores can be used to achieve growth and / or the organization of nanobrics. In addition, pores are obtained which are oriented essentially in at least two distinct directions. This facilitates the implementation of separate treatments according to the different orientations of the pores. It is then possible to assign different functions to the pores of each of these directions. For example, the one or more pores extending in the first direction may be 'used to perform an electronic function component, for example the gate of a transistor, while the one or more pores extending in the second direction can be used to perform a second function of the component, for example the drain of a transistor. According to other embodiments of the invention, recourse may be had to one and / or the other of the following arrangements: an insulating material is formed in the first pore, that is to say in a first anodized layer; - An active material is formed in the second pore, that is to say a second anodized layer; this active material is for example chosen from a semiconductor, a superconductor, a magnetic material and a carbon structure; - A semiconductor material is deposited by electrodeposit in the second pore; this semiconductor material is for example transparent to light; it may be an organic material such as poly-pyrole; the support material constitutes both a self-supporting structure for a component and electrical contact means; it is thus possible, thanks to the invention, to obtain a rigid structure which can be handled independently, without the aid of a substrate such as than those generally used in conventional microelectronics; there is provided a transistor whose source and drain contacts are each in the r one end respectively of the second pore and a gate contact is formed by depositing a conductive material on the surface couαche; the support material is in the form of a portion of wire, named below "support wire", extending longitudinally parallel to the second direction; this is an entirely original form; which allows a three-dimensional approach to the preparation of components for electronics; at least one degree of freedom is thus gained in the operations implemented for the manufacture of these components with respect to what is imposed by the planar geometry of the components on the substrate; in addition, the diameter of the support wire can easily be controlled up to dimensions close to a few microns, by electro-polishing; - A plurality of pores is formed, the first pore of which each extends substantially over the thickness of "a surface layer of the support wire, radially, that is to say perpendicular to the second direction; in other words , the first anodized layer is thus formed; this surface layer can then be transformed into a dielectric material suitable for constituting the gate of a transistor; for example, if the source and drain contacts are each respectively at the one of the ends of the second pore, a grid contact can be produced by depositing a conductive material on the surface layer; at least one active element is enveloped in a matrix comprising the support material; an electrically conductive material is deposited in at least one of the first and second pores; an optically conductive material is deposited in at least one of the first and second pores; a thermally conductive material is deposited in at least one of the first and second pores; at least one line of a material chosen from an electrically conductive, thermally conductive and optically conductive material is produced on the surface of the support material to connect the active element to an external element; the method implements a number of operations for treating the support material, all of the same nature, for example it comprises at least three stages of treatment in a liquid medium, the first anodization, the second anodization and an electrodeposition stage; and These processing steps can be implemented under relatively non-restrictive operating conditions. This has the advantage compared to conventional methods of manufacturing components for microelectronics to facilitate the implementation of the methods of manufacturing these components. Indeed, the conventional methods implement a certain number of operations now well known to those skilled in the art of microelectronics such as deposits of thin layers on a substrate, photolithography operations, microgravures, etc. These operations require relatively heavy means, implemented in clean rooms and using depositing frames and / or ultra-high vacuum etching. These methods are therefore relatively expensive and they are and will be all the more expensive as the components for electronics have an increasingly large size scale. smaller. In addition, according to certain embodiments of the invention, in which the structuring of the component is essentially imposed by a "mold" or a "skeleton" constituted by a network, organized or not, of nanopores, it is possible to completely get rid of the implementation of lithography operations. Compared to conventional methods of manufacturing components for microelectronics, these embodiments of the invention have an economic advantage, as explained above, but also an advantage in terms of physics itself. Indeed, for the production of increasingly smaller components, the wavelengths useful for lithography pass from the optical to the electronic domain. But the means then implemented are hardly compatible with mass production. However, according to the modes of implementation of the invention envisaged here, the scales of the structuring are essentially imposed by the chemistry and / or the electrochemistry of the treatments carried out, which act on the molecular scale. It is therefore an alternative approach to conventional methods which consists in structuring components for electronics from elementary nanobrics such as atoms, aggregates, nanoparticles, nanotubes, nanobods, etc. This approach is called "bottom-up", that is to say "from the bottom" in reference to the scale of elementary nanobrics. Processes of the prior art are known according to the "bottom-up" approach. This involves, for example, making nanostructures from elementary bricks using the tips of atomic force or tunneling microscopes or by self-assembly in sol-type media. gel, by electrodeposition, catalytic growth on nanocatalyst, etc. Some of the embodiments of the invention presented above are similar, by analogy, to an organization based on a skeleton. Indeed, by its organizational structure, a skeleton imposes a functional assembly of the different elements that compose it and gives the whole a rigid mechanical structure. In the context of the invention, a rigid structure is also formed which imposes the organization or self-organization, during their growth, of elementary nanobrics, while allowing, by its mechanical rigidity, subsequent manipulation. In particular, such a structuring does not however have the drawbacks of nanostructuring using atomic force or tunneling microscope tips which does not currently seem compatible with a mass production process of components for electronics. . The modes of implementation of the invention do not have the drawbacks of structuring techniques using self-assembly which experience difficulties linked to the lack of reproducibility and the manipulation of objects formed by self- assembly. In addition, the connections of self-assembled objects to traditional electronic circuits require the implementation of conventional microelectronic techniques already mentioned, and therefore with the aforementioned drawbacks. According to another aspect the invention relates to a component for electronics obtained by the process mentioned above. According to an exemplary embodiment, this component comprises an element of support material with at least at least a first pore extending in a first direction and at least a second pore extending in a second direction different from the first direction. According to other examples of embodiments, this component comprises one and / or the other of the following arrangements: the second pore is at least partially filled with an active material, chosen for example from a conductor, a semi -conductor, a superconductor, a magnetic material and a carbon structure; this active material can be transparent to light; in this case it is for example an organic material; - A first electrical contact is made between the active material and the support material, at the bottom of the second pore; the support material constitutes both a self-supporting structure for the component and electrical contact means; - The support material element is in the form of a portion of support wire extending longitudinally parallel to the second direction; this portion of support wire comprises, at the second pore, a surface layer made of an electrically insulating material; and a second electrical contact, radially external with respect to the surface layer, is made on this surface layer; and the component comprises at least one active element connected to the surface of the support material via the first and second pores. Other aspects, aims and advantages of the invention will appear on reading the description of several examples of its embodiments and / or implementation. The invention will also be better understood, with the aid of the drawings in which: - Figure 1 schematically represents the evolution of a component during different stages of preparation of an example of implementation of the method according to the invention; - Figure 2 schematically shows an example of equipment used during the anodizing steps of the method shown in Figure 1; - Figure 3 shows schematically the evolution of a component during different stages of preparation of another example of mode of implementation of the method according to the invention; and - Figure 4 schematically shows another example of a component according to the present invention. A first example of mode of implementation of the method according to the invention is presented below in relation to FIGS. 1 and 2. According to this example of mode of implementation, the method essentially comprises ten steps each illustrated respectively by the Figures 1-1 to 1-10. The example of method presented below is applied to the production of a transistor from a support material 1 consisting of an aluminum wire. This aluminum wire is for example a wire of 12 microns in diameter which is easily found on the market. A portion of a few centimeters long is taken from this wire. The diameter of this portion of wire is optionally adjusted by electropolishing to less than 1 micron. For example, electropolishing is carried out by imposing a voltage of + 8 volts between the support wire, connected to a first electrode 7, and a second electrode 9, as illustrated in FIG. 2. In this FIG. 2, we have shown the support material 1 connected to the first electrode 7. The wire constituting the support material is located substantially in the center and perpendicular to the plane of a loop constituting the second electrode 9. The assembly consisting of the support material and the first 7 and second 9 electrodes, is immersed in an electrolyte bath whose homogeneous mixture is provided by a stirrer 11. For electropolishing, the electrolyte consists of a mixture of 25% hydrochloric acid (HC10 4 to 70% ) and 75% ethanol. Under these conditions, the dissolution rate of aluminum is approximately 1.5 microns per second. According to a variant, a voltage of +20 volts is applied for 10 minutes, in an electrolyte consisting of sulfuric acid H 2 S0 at 70%. There is then an anodization speed of approximately 50 nm / min. As shown in Figure 1-2, the support material 1 then undergoes anodization to form a first pore network 3 extending essentially radially over the thickness of a surface layer 5. This step of radial anodization resumes mounting illustrated by figure 2. A voltage of + 40 volts is applied for 2 to 3 minutes between the first 7 and second 9 electrodes. The electrolyte consists of 0.3 molar oxalic acid. Under these conditions, an anodization speed of approximately 200 nm / min is obtained. At the end of this anodization step, the part of the support material 1 immersed in the electrolyte comprises a surface layer 5 of approximately 400 nanometers thick consisting of alumina Al 2 0 3 . Apart from the end 6 of the submerged part of the support material 1, the pores of the first network 3 are oriented essentially perpendicular to the longitudinal axis of the wire. As shown in Figure 1-3, part of the anodized end of the support material 1 is covered, by sputtering, with a layer of gold 13. This layer of gold 13 is approximately 80 nanometers thick. It is intended to form a gate contact for the transistor during manufacture. As shown in Figure 1-4, an insulating layer 15 is applied to the gold layer 13. This insulating layer 15 is for example made with a varnish. It is intended to protect, at least electrically, the radial part of the surface layer 5 and the gold layer 13 during the subsequent steps. As shown in Figure 1-5, the end 6 is sectioned, beyond the part of the surface layer 5 formed at the extreme point of the support material 1. Thus, the aluminum is again bare at each longitudinal ends of the support material 1. As shown in FIG. 1-6, the support substrate 1 then undergoes an electropolishing step. For example, this electropolishing step is carried out with an assembly such as that of FIG. 2, under the following conditions: voltage between the first 7 and second 9 electrodes + 8 volts, electrolyte consisting of a mixture of 25 % hydrochloric acid (HC10 4 to 70%) and 75% ethanol, for 10 seconds. Under these conditions, approximately 15 microns of aluminum were dissolved at the end 16. As shown in FIG. 1-7, the support substrate 1 then undergoes a second anodization. By way of example, this second anodization is carried out with an assembly such as that illustrated in FIG. 2, under the following conditions: voltage between the first 7 and second 9 electrodes + 40 volts, for 10 to 20 minutes, in an electrolyte consisting of 0.3 molar oxalic acid. Under these conditions, an anodization speed of around 200 nanometers per minute is obtained. During this second anodization, a second network 17 of pores is formed. Since the part immersed in the electrolytic anodizing solution is protected by the insulating layer 15, except at the level of the electropolished tip in the previous step, the pores of the second network 17 are oriented essentially parallel to the axis longitudinal of the support material 1. The internal diameter of these pores can be controlled. For example, according to the experimental conditions, it will be possible to obtain pores whose internal diameter is between 10 and 50 nanometers. Likewise, their length can be controlled, for example, between a few nanometers and a few tens of micrometers. As shown in Figure 1-8, an active material 18 is formed in the pores of the second network 17. This active material can be a semiconductor, a superconductor, a magnetic material or a carbon structure for example. Several examples of active material 18 are given below, with their respective electrodeposition conditions, in the pores of the second network 17. For the production of gold nanowires: - voltage between the first 7 and the second 9 electrodes: 0 volt, relative to an Ag / Agcl reference electrode (not shown in Figure 2). - electrolyte: 4 grams per liter of AuCl and 100 grams per liter of NaCl. For nickel nanowires: - voltage between the first 7 and the second 9 electrodes: -1 volt, relative to an Ag / Agcl reference electrode (not shown in Figure 2). - electrolyte: 120 grams per liter of NiS0 4 and 30 grams per liter of H 3 B0 3 . Each pore of the second network 17 then comprises a nickel nanowire 10 to 50 nanometers in diameter and 0.4 to 50 microns long. For copper nanowires: - voltage between the first 7 and the second 9 electrodes: -0.3 volts, relative to an Ag / Agcl reference electrode (not shown in Figure 2). - electrolyte: 30 grams per liter of CuS0 4 and
30 grammes par litre d'H3B03. Pour des nanofils de cobalt : - tension entre la première 7 et la deuxième 9 électrodes : -1 volt, relativement à une électrode de référence Ag/Agcl (non représentée sur la figure 2) . - électrolyte : 120 grammes par litre de C0SO4. Pour des nanofils d'oxyde de cuivre (Cu0) : - tension entre la première 7 et la deuxième 9 électrodes : -0,3 volt, relativement à une électrode de référence Ag/Agcl (non représentée sur la figure 2) . - électrolyte : 5 grammes par litre de CuS04 et 70 grammes par litre de pyrophosphate, pH ≈ 11. Pour des nanofils de sélénium : - tension entre la première 7 et la deuxième 9 électrodes : -0,7 volts, relativement à une électrode de référence Ag/Agcl (non représentée sur la figure 2) . - électrolyte : 5 grammes par litre de Se02 et acide sulfurique (H2S04 à 10%) . Pour des nanofils de tellure : - tension entre la première 7 et la deuxième 9 électrodes : -0,7 volts, relativement à une électrode de référence Ag/Agcl (non représentée sur la figure 2) . - électrolyte : 2 grammes par litre de Te02 et acide
sulfurique (H2S04 à 10%) . Pour des nanofils d'oxyde de zinc : - tension entre la première 7 et la deuxième 9 électrodes : -0,45 volt, relativement à une électrode de référence Ag/Agcl (non représentée sur la figure 2) . - électrolyte : ZnN03 0,03 molaire. Pour des nanofils de polypyrrole : - tension entre la première 7 et la deuxième 9 électrodes : +0,85 volt, relativement à une électrode de référence Ag/Agcl (non représentée sur la figure 2) . - électrolyte : pyrrole 0,1 molaire et LiCl04 0,1 molaire. Comme représenté sur la figure 1-9, un isolant 23, analogue à l'isolant 15, est déposé au niveau de l'extrémité 6. Un contact 19 est alors électrodéposé à l'extrémité 6 du matériau support 1. Ce contact est par exemple constitué de cuivre. A titre d'exemple, les conditions d' électrodéposition du cuivre peuvent être les suivantes : - tension entre la première 7 et la deuxième 9 électrodes de -0,3 volt, à partir d'un électrolyte constitué de 30 grammes par litre de CuS0 tamponné avec 30 grammes par litre de H3B03 ayant un pH de 3,6. Les nanofils de nickel du matériau actif 18 constituent alors le drain d'un transistor 100 (voir figure 1-10) . Ces nanofils sont en contact électrique avec l'aluminium du matériau support 1 au niveau d'une interface30 grams per liter of H 3 B0 3 . For cobalt nanowires: - voltage between the first 7 and the second 9 electrodes: -1 volt, relative to an Ag / Agcl reference electrode (not shown in Figure 2). - electrolyte: 120 grams per liter of C0SO 4 . For copper oxide (Cu0) nanowires: - voltage between the first 7 and the second 9 electrodes: -0.3 volts, relative to an Ag / Agcl reference electrode (not shown in Figure 2). - electrolyte: 5 grams per liter of CuS0 4 and 70 grams per liter of pyrophosphate, pH ≈ 11. For selenium nanowires: - voltage between the first 7 and the second 9 electrodes: -0.7 volts, relative to one electrode Ag / Agcl reference (not shown in Figure 2). - electrolyte: 5 grams per liter of Se0 2 and sulfuric acid (H 2 S0 4 at 10%). For tellurium nanowires: - voltage between the first 7 and the second 9 electrodes: -0.7 volts, relative to an Ag / Agcl reference electrode (not shown in Figure 2). - electrolyte: 2 grams per liter of Te0 2 and acid sulfuric (H 2 S0 4 at 10%). For zinc oxide nanowires: - voltage between the first 7 and the second 9 electrodes: -0.45 volts, relative to an Ag / Agcl reference electrode (not shown in Figure 2). - electrolyte: ZnN0 3 0.03 molar. For polypyrrole nanowires: - voltage between the first 7 and the second 9 electrodes: +0.85 volts, relative to an Ag / Agcl reference electrode (not shown in Figure 2). - electrolyte: 0.1 molar pyrrole and 0.1 molar LiCl0 4 . As shown in Figure 1-9, an insulator 23, similar to the insulator 15, is deposited at the end 6. A contact 19 is then electrodeposited at the end 6 of the support material 1. This contact is by example made of copper. By way of example, the conditions for electrodeposition of copper can be as follows: - voltage between the first 7 and the second 9 electrodes of -0.3 volts, from an electrolyte consisting of 30 grams per liter of CuS0 buffered with 30 grams per liter of H 3 B0 3 having a pH of 3.6. The nickel nanowires of the active material 18 then constitute the drain of a transistor 100 (see FIG. 1-10). These nanowires are in electrical contact with the aluminum of the support material 1 at an interface
21. Une tension de grille peut alors être mesurée entre le matériau support 1 et la couche d'or 13 constitutive de l'électrode de grille, tandis qu'un courant est appliqué de part et d'autre du drain, entre le contact 19 et le reste du matériau support 1, au niveau de l'interface 21. Selon des variantes, le matériau actif 18 est
constitué : - d'un semi-conducteur transparent obtenu par le procédé décrit dans "Growth of ZnO nanowires by electrochemical déposition into porous alumina on silicon substrates", Yuldashev SU, Choi SW, Kang TW, Nosova LA, Journal of the Korean Physical Society 42 S216-218 Suppl. Feb 2003 ; ou "Room-te perature ultraviolet light-emitting zinc oxide micropatterns prepared by lo -temperature electrodeposition and photoresist", Izaki M, atase S, Takahashi H, Applied Physics Letters 83(24) p 4930-4932 December 15 2003 ; - de nanofils de silicium obtenus par le procédé décrit dans "Template-directed vapor-liquid-solid growth of silicon nanowires" Lew KK, Reuther C, Cari AH, Redwing JM, -Martin BR, Journal of Vacuum Science and Technology 20(1) p 389-392 Jan 2002 ; - de diodes obtenues selon le procédé de croissance décrit dans "Electrochemical fabrication of cadmium chalcogenide microdiode arrays", Klen JD, Herrick RD, Pal er D, Sailor MJ, Brumlik CJ, Martin CR, Chemistry of Materials 5(7) p 902-904 July 1993. - de nanotubes de carbone réalisés selon le procédé de croissance décrit dans " "Coulomb blockade in a single tunnel junction direct ly connected to a multiwalled carbon annotube", Haruyama J. , Takesue I. and Sato Y., Appl. Phys . Lett. 77, 2000, P 2891 ou dans "Spin dépendent magnetoresistance and spin-charge séparation in multiwall carbone nanotubes", X. Hoffer, Ch. Klinke, J-M. Bonard, J-E. egrowe, cond-mat/0303314. - d'un semi-conducteur organique obtenu par le procédé décrit dans "Self-assembly and autopolymerization of pyrrol and characteristics of electrodeposition of polypyrrole on roughened Au (111) modified by
underpotentially deposited copper", Liu Y-C, Chuang TC, Journal of Physical Chemistry B 104, p 9802-9807, 2003 ; On pourra aussi s'inspirer pour le dépôt de nanofils métalliques dans les pores du deuxième réseau 17 du procédé de croissance décrit dans "Template synthesis of nanowires in porous polycarbonate membranes: electroche istry and orphology", Schonenberger C, VanderZande BMI, Fokkink LGJ, Henny M, Schmid C, Kruger M, Bachtold A, Huber R, Birk H, Stoufer ϋ", Journal of Physical Chemistry B 101 (28) : 5497- 5505 JUL 10 1997. De nombreuses variantes peuvent être envisagées à 1 ' électrodéposition ou au dépôt en solution du matériau actif 18. Des nanotubes de carbone peuvent être déposés par dépôt chimique en phase vapeur, à 600 degrés, sous 20 millibars d'acétylène. Des nanofils de silicium peuvent être déposés en phase vapeur, à 500 degrés, à partir de SiH4 sous 0,65 Torr, etc. Selon un deuxième exemple de mise en œuvre du procédé selon l'invention représenté sur les figures 3-1 à 3-12, on met en œuvre un procédé essentiellement analogue à celui décrrit en relation avec les figures 1-1 à 1-10 à la différence de la première étape d' électropolissage. En effet, au cours de cette première étape d' électropolissage, un fil-support de 120 microns de diamètre est effilé jusqu'à obtenir une pointe inférieure à 5 microns. Ce mode de mise en œuvre illustre les possibilités d'intégra ion de composants électroniques, offertes par le procédé selon l'invention. Les différentes étapes du procédé correspondant aux figures 3—2 à 3-9 correspondent respectivement à celles illustrées par les figures 1-1 à 1-8. Comme représenté à la figure 3-10, un isolant 23 est déposé au niveau de l'extrémité 6.
Comme représenté sur la figure 3-11, un contact 19 est ensuite électrodéposé à l'extrémité 6 du matériau support 1 (la figure 3-11 et l'étape correspondante sont analogues à la figure 1-9 et l'étape qu'elle illustre). Le montage de la figure 3-12 est analogue à celui de la figure 1-10 _ Un autre exemple de mode de réalisation d'un composant 100 conforme à la présente invention est représenté sur la figure 4. Ce composant 100 comporte des éléments actifs 50. Ces éléments actifs 50 sont des éléments nanoélectroniques . Ils comportent des terminaisons nanométriques 51 permettant de les relier électriquement et/ou thermiquement et/ou optiquement à une interface macroscopique . Conformément à un exemple de mode de mise en œuvre du procédé selon l'invention, ces éléments actifs 50 sont intégrés dans urne matrice 52 au moins partiellement formée d'un matériau support 1. Ce matériau support 1 est par exemple de l'aluminium. Les éléments actifs 50 sont prédisposés sur; une structure d'accueil (non représentée) avant d'être enveloppés par le matériau support 1. Un masque (non représenté) est ensuite réalisé sur les faces de la matrice 52, par exemple par des techniques connues de photolithographie. La matri_ce 52 est ensuite anodisée par exemple selon l'une des manières indiquées en relation avec les modes de mise en œuvre précédents. On procède ainsi à au moins deux anodisations pour former respectivement des pores dans les première et deuxième directions. Ces pores 17 permettent d'atteindre les terminaisons nanométriques 51. Un matériau actif 18 est ensuite déposé, par exemple par électrodéposition, dans les pores 3, 17. Le choix de la valeur et de l'orientation du potentiel électrolytique, lors
de cette étape d' électrodéposition, permet de déposer le matériau actif 18 sélectivement dans certains pores 3, 17, par exemple ceux joignant effectivement une terminaison nanométrique 51. Les extrémités des pores 3, 17 débouchant en surface de la matrice 52 sont éventuellement connectées grâce à des pistes 53 destinées à une connexion à une interface macroscopique. Ces pistes 53 elles-mêmes peuvent être réalisées en surface de la matrice 52 à une échelle plus grande que celle des terminaisons nanométriques 51. Il peut s'agir notamment de pistes submicroniques ou microniques réalisées grâce à des procédés de lithographie optique connus de l'Homme du Métier:. Des pistes 53 peuvent être réalisées sur toutes les faces du composant 100. Certaines de ces pistes 53 peuvent être dédiées à une conduction et une connexion thermiques, tandis que d'autres peuvent être dédiées à une conduction et une connexion électriques et/ou tandis que d'autres encore peuvent être dédiées à une conduction et une connexion optiques. Par exemple, certaines permettent de contacter électriquement un élément actif tel qu'un transistor d'une unité de mémoire par ses "world unes" et/ou "read unes", tandis que ce même élément actif 50 peut être connecté thermiquement à un bain thermique. Dans le cas où l'élément actif 50 est un élément Pelletier, celui-ci peut être relié à une batterie. Des capteurs optiques peuvent être également placés directement à la surface de la matrice 52. On peut ainsi évacuer la chaleur fournie par un élément actif 50 ou, au contraire, produire un courant électrique à partir de différences de température.
21. A gate voltage can then be measured between the support material 1 and the gold layer 13 constituting the gate electrode, while a current is applied on either side of the drain, between the contact 19 and the rest of the support material 1, at the interface 21. According to variants, the active material 18 is consisting of: - a transparent semiconductor obtained by the process described in "Growth of ZnO nanowires by electrochemical deposition into porous alumina on silicon substrates", Yuldashev SU, Choi SW, Kang TW, Nosova LA, Journal of the Korean Physical Society 42 S216-218 Suppl. Feb 2003; or "Room-te perature ultraviolet light-emitting zinc oxide micropatterns prepared by lo -temperature electrodeposition and photoresist", Izaki M, atase S, Takahashi H, Applied Physics Letters 83 (24) p 4930-4932 December 15 2003; - silicon nanowires obtained by the process described in "Template-directed vapor-liquid-solid growth of silicon nanowires" Lew KK, Reuther C, Cari AH, Redwing JM, -Martin BR, Journal of Vacuum Science and Technology 20 (1 ) p 389-392 Jan 2002; - diodes obtained according to the growth process described in "Electrochemical fabrication of cadmium chalcogenide microdiode arrays", Klen JD, Herrick RD, Pal er D, Sailor MJ, Brumlik CJ, Martin CR, Chemistry of Materials 5 (7) p 902- 904 July 1993. - of carbon nanotubes produced according to the growth process described in "" Coulomb blockade in a single tunnel junction direct ly connected to a multiwalled carbon annotube ", Haruyama J., Takesue I. and Sato Y., Appl. Phys Letters 77, 2000, P 2891 or in "Spin depend on magnetoresistance and spin-charge separation in multiwall carbon nanotubes", X. Hoffer, Ch. Klinke, JM. Bonard, JE. Egrowe, cond-mat / 0303314. - of an organic semiconductor obtained by the process described in "Self-assembly and autopolymerization of pyrrol and characteristics of electrodeposition of polypyrrole on roughened Au (111) modified by underpotentially deposited copper ", Liu YC, Chuang TC, Journal of Physical Chemistry B 104, p 9802-9807, 2003; We can also be inspired to deposit metallic nanowires in the pores of the second network 17 of the growth process described in "Template synthesis of nanowires in porous polycarbonate membranes: electroche istry and orphology", Schonenberger C, VanderZande BMI, Fokkink LGJ, Henny M, Schmid C, Kruger M, Bachtold A, Huber R, Birk H, Stoufer ϋ " , Journal of Physical Chemistry B 101 (28): 5497-5505 JUL 10 1997. Numerous variants can be envisaged for electrodeposition or for the deposition in solution of the active material 18. Carbon nanotubes can be deposited by chemical vapor deposition at 600 degrees, under 20 millibars of acetylene. Silicon nanowires can be deposited in the vapor phase, at 500 degrees, from SiH 4 at 0.65 Torr, etc. According to a second example of implementation of the method according to the invention represented in FIGS. 3-1 to 3-12, a method essentially similar to that described in relation to FIGS. 1-1 to 1-10 is implemented. unlike the first electropolishing step. In fact, during this first electropolishing step, a support wire of 120 microns in diameter is tapered until a point less than 5 microns is obtained. This embodiment illustrates the possibilities of integration of electronic components offered by the method according to the invention. The different process steps corresponding to Figures 3—2 to 3-9 correspond respectively to those illustrated by Figures 1-1 to 1-8. As shown in Figure 3-10, an insulator 23 is deposited at the end 6. As shown in Figure 3-11, a contact 19 is then electrodeposited at the end 6 of the support material 1 (Figure 3-11 and the corresponding step are similar to Figure 1-9 and the step it illustrated). The assembly of Figure 3-12 is similar to that of Figure 1-10 _ Another example of embodiment of a component 100 according to the present invention is shown in Figure 4. This component 100 has active elements 50. These active elements 50 are nanoelectronic elements. They include nanometric terminations 51 making it possible to connect them electrically and / or thermally and / or optically to a macroscopic interface. According to an exemplary mode of implementation of the method according to the invention, these active elements 50 are integrated in a matrix urn 52 at least partially formed of a support material 1. This support material 1 is for example aluminum. The active elements 50 are predisposed on; a reception structure (not shown) before being enveloped by the support material 1. A mask (not shown) is then produced on the faces of the matrix 52, for example by known photolithography techniques. The matri_ce 52 is then anodized for example in one of the ways indicated in relation to the previous modes of implementation. At least two anodizations are thus carried out to form pores in the first and second directions respectively. These pores 17 make it possible to reach the nanometric terminations 51. An active material 18 is then deposited, for example by electrodeposition, in the pores 3, 17. The choice of the value and of the orientation of the electrolytic potential, during from this electrodeposition step, enables the active material 18 to be deposited selectively in certain pores 3, 17, for example those effectively joining a nanometric termination 51. The ends of the pores 3, 17 opening onto the surface of the matrix 52 are possibly connected by to tracks 53 intended for connection to a macroscopic interface. These tracks 53 themselves can be produced on the surface of the matrix 52 on a larger scale than that of the nanometric terminations 51. They can in particular be submicron or micron tracks produced by means of optical lithography methods known from Man of the Trade :. Tracks 53 can be produced on all faces of the component 100. Some of these tracks 53 can be dedicated to thermal conduction and connection, while others can be dedicated to electrical conduction and connection and / or while still others can be dedicated to optical conduction and connection. For example, some allow electrically contacting an active element such as a transistor of a memory unit by its "world ones" and / or "read ones", while this same active element 50 can be thermally connected to a bath. thermal. In the case where the active element 50 is a Pelletier element, the latter can be connected to a battery. Optical sensors can also be placed directly on the surface of the matrix 52. It is thus possible to dissipate the heat supplied by an active element 50 or, on the contrary, produce an electric current from temperature differences.